Journée nationale d’action interprofessionnelle du 7 octobre 2009

1 octobre 2009

Ne laissons pas les affaires du monde aux mains du monde des affaires !

Il y a un an, le système bancaire s’effondrait. Les pouvoirs publics ont déversé des centaines de milliards d’Euros pour le renflouer.

Les coupables de la crise se sont refait une santé : la bourse s’envole, les spéculateurs se frottent les mains. Les grands patrons et les traders touchent, à nouveau, leurs bonus….

Ne les laissons pas recommencer comme avant ! ! !

Le sauvetage du système financier a laissé de côté les attentes sociales et lourdement hypothéqué les capacités d’investir pour l’avenir. Les choix retenus conduisent à :

- des emplois détruits par centaines de milliers,

- des centaines de milliers de jeunes jetés dans la précarité,

- des salaires en berne,

- une souffrance inhumaine au travail,

- les Pme, les sous-traitants subissent les diktats des grands groupes,

- une explosion sans précédent de la dette publique,

- explosion du travail illégal,

- une protection sociale au bord de l’asphyxie.

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C’est d’abord le refus d’entendre les salariés et leurs représentants syndicaux qui est à l’origine de ce gâchis gigantesque.

Il y a un an, les organisations syndicales françaises entamaient la construction d’un processus unitaire qui allait les conduire à proposer une plate-forme revendicative (lien) et un agenda revendicatif inédit.

Ces grandes dates, articulées aux nombreuses luttes dans les entreprises, ont permis d’obtenir quelques mesures, largement insuffisantes, atténuant certains effets de la crise, améliorant certaines situations de salariés.

Des succès revendicatifs méritent d’être analysés. Des entreprises sous-traitantes ont réintégré des groupes industriels qui les avaient vendues il y a quelques années. Une filière nationale de déconstruction des navires en fin de vie a été gagnée. Tout récemment, le gouvernement a été contraint de manoeuvrer sur la majoration des droits des femmes pour la retraite…

Mais tout cela reste encore loin des attentes et des nécessités pour construire une issue réelle et durable à la crise.

L’essentiel est devant nous ! ! !

La CGT vous propose, au cours des semaines à venir, une nouvelle étape de la construction d’un rapport de force toujours plus favorable aux salariés, aux chômeurs et aux retraités. L’unité syndicale, véritable enjeu qu’il appartient à tous les salariés de faire vivre et grandir, offre de nouvelles perspectives de mobilisations et de solidarités. Ensemble, il nous faut en faire un outil puissant pour nous faire entendre, obtenir partout l’ouverture de négociations sur :

- une nouvelle répartition des richesses dans les entreprises plus favorables aux salariés,

- des droits d’intervention démocratiques dans les choix des entreprises. Le 7 octobre se situe dans un contexte totalement nouveau du développement des luttes. De nombreuses solidarités d’intérêts grandissent, les initiatives revendicatives se multiplient malgré un silence coupable des grands médias… Plus que jamais, la CGT propose aux salariés de s’engager dans l’action revendicative pour :

- l’augmentation du pouvoir d’achat ;

- pour la régularisation des salariés sans papiers ;

- la défense des emplois et de nos industries ;

- l’investissement massif dans l’appareil de production et l’emploi ;

- une véritable « Sécurité sociale professionnelle » ;

- une protection sociale solidaire et de haut niveau ;

- des services publics et une fonction publique de qualité …

Le 7 octobre 2009, c’est le rendez-vous de tous, pour tous, c’est la solidarité entre tous les salariés et exclus qui, partout dans le monde, affrontent la même crise et qui veulent construire un avenir plus sûr, plus solidaire, une vie et un travail décents.

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