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 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

6 RAISONS DE SE MOBILISER LE 13 OCTOBRE 2023 : En grève, en manifestation intersyndicale

3 octobre 2023

En France comme dans toute l’Europe,

nous sommes des millions à pouvoir mettre la pression au patronat, aux gouvernements et aux parlements. Ils cherchent à imposer des politiques dites « d’austérité » en abimant les services et les biens publics – mais aussi nos industries – au profit de cette finance qui capte les richesses crées par le travail. Fort·es de la mobilisation historique pour les retraites, nous sommes déterminé·es, uni·es dans une intersyndicale à l’offensive

pour gagner des droits en faveur du monde du travail.

 

D’autres choix sont possibles !

Chaque année, 200 milliards d’euros d’aides publiques fiscales ou so- ciales sont données aux entreprises sans aucun contrôle ni contrepartie. Les budgets des services publics et de la sécurité sociale seront bien- tôt discutés au Parlement. C’est le moment de faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses : nous voulons vivre dignement de notre travail, travailler moins et mieux, avec des budgets au service de l’intérêt

général et non des intérêts particuliers.

10H30 : BAYONNE Place st Ursule

10H30 : PAU Place Verdun

Pour nos salaires

Alimentation, loyer, énergie, transports : tout augmente sauf les salaires. Pendant ce temps, les grandes entreprises continuent de multiplier leurs profits sans rien lâcher en contrepartie. Grâce à nos mobilisations, c’est l’augmentation générale des salaires qui est aujourd’hui le mot d’ordre commun : du salaire net pour vivre au jour le jour et du salaire brut (maladie, maternité, chômage, retraite…) pour nos protéger tout au long de nos vies.

La CGT est mobilisée pour l’indexation des salaires sur les prix pour que les fiches de paye ne soient plus amputées par l’inflation et l’ouverture de négociations dans l’ensemble des entreprises, des branches et dans la fonction publique.

 

Pour l’égalité

Malgré l’affichage « grande cause nationale », les femmes sont toujours payées un quart de moins que les hommes, en moyenne.

La CGT est mobilisée pour l’égalité salariale et professionnelle : re- valorisation des métiers à prédominance féminine ; refonte et transparence pour l’Index ; pénalisation des employeurs qui discriminent.

 

Pour nos services publics

Hôpitaux, petite enfance, aide à l’autonomie, travail social, écoles, enseignement supérieur, recherche… nos services publics sont à l’agonie.

La CGT est mobilisée pour des investissements massifs dans les services publics de proximité et de qualité qui privilégient l’accueil physique des usager·es.

 

Pour l’environnement

Les conséquences du dérèglement climatiques sont dramatiques. Il est urgent d’agir pour une transition écologique socialement juste et une réelle planification, construite avec les travailleuses et travailleurs, afin d’anticiper les besoins en formation et qualification ainsi que la création ou recréation de filières entières.

La CGT est mobilisée pour conditionner les aides publiques à des critères sociaux et environnementaux élaborés avec les salarié·es et leurs représentant·es.

 

Pour nos retraites

La réforme des retraites qui s’applique depuis le 1er septembre est toujours aussi injuste, brutale, injustifiée et impopulaire. Le com- bat se poursuit en mettant la pression dans les négociations en cours pour l’Agirc-Arrco (retraites complémentaires) et celles qui doivent s’ouvrir dans les branches au sujet des départs anticipés.

La CGT est mobilisée pour la retraite à 60 ans et avant en cas de pénibilité, ainsi que la prise en compte des années d’études dans le calcul de la retraite.

Pour nos droits

De nombreuses luttes font irruption dans le paysage médiatique. Elles ne sont que la pointe de l’iceberg. Partout où les salarié·es s’organisent dans un syndicat, le rapport de force se renverse et des avancées concrètes et quotidiennes deviennent possibles (à retrouver sur cgt.fr/luttes-gagnantes).

 

La CGT est mobilisée pour rassembler les salarié·es, écouter et porter les revendications, les représenter dans les instances et dans les mobilisations et gagner des avancées réelles et durables dans l’intérêt du monde du travail.

Tract ⚑ Mobilisation européenne ~ 13 octobre 2023

30 août 2023

Mobilisation européenne : mobilisé·es pour le progrès social !

À l’initiative de la Confédération européenne des syndicats (CES) l’ensemble des travailleurs et des travailleuses d’Europe sont appelé·es à se mobiliser le 13 octobre 2023.

À la rentrée 2023 seront discutés au Parlement les budgets des services publics et de la Sécurité sociale. Ces deux projets de loi sont soumis aux règles européennes d’austérité qui sont systémati­quement appliquées en défaveur des travailleurs·ses et des citoyen·nes. Le projet de budget 2023 du gouvernement l’écrivait d’ailleurs noir sur blanc : c’est pour respecter les engagements budgétaires européens qu’il fallait faire des économies sur les retraites, et ce afin de justifier des baisses d’impôts sur les grandes entreprises.

Trop d’impôts sont versés aux grandes entreprises !

Cela ne peut plus durer. En 2022 ce sont déjà 200 milliards d’euros de nos impôts qui ont été versés aux entreprises sans contrôle ni contrepartie. Dans le même temps, nos salaires reculent sous l’effet de l’inflation, et nos services publics et nos prestations sociales régressent faute de financement suffisant.

Aujourd’hui la donne a changé. Dans la première moitié de l’année 2023 le Président de la République a fait face à la plus puissante mobilisation depuis trente ans. Sa majorité relative à l’Assemblée nationale ne tient désormais que par l’utilisation des outils antidémocratiques de la Constitution.

Cette mobilisation européenne est aussi une question de démocratie !

Le budget de l’Union européenne sera également discuté au Parlement européen à la rentrée 2023. Ce texte doit répondre aux aspirations des travailleurs·ses d’Europe : la protection des plus fragiles, des hausses de salaires, et des impôts sur les bénéfices excédentaires réalisés par les grandes entreprises dans tous les pays de l’UE et des mesures de lutte contre l’enrichissement. Ces débats budgétaires ne peuvent pas avoir lieu sans que la parole des travailleurs·ses soit entendue !

 

À nous de mettre la pression sur le patronat, les gouvernements et les parlementaires français·es… et européen·nes !

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraites, le 6 juin on ne lâchera rien : Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social

3 mai 2023

2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française. Parmi eux, étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI. Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.

Malgré cela, l’exécutif a enchaîné les passages en force : refus de recevoir les syndicats, utilisation du 49-3, promulgation immédiate malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel… La décision du Président de la République de maintenir sa réforme malgré l’opposition quasi unanime de la population crée une défiance profonde. L’intersyndicale dénonce, une nouvelle fois, solennellement, ces décisions autoritaires qui ajoutent à la crise sociale une crise démocratique. L’intersyndicale a toujours refusé de céder à ces provocations et s’est attachée à maintenir une mobilisation pacifique, festive et populaire malgré des incidents parfois graves que nous déplorons.

Dans l’attente de la décision sur le RIP, l’intersyndicale se félicite de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites qui sera à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi permettra pour la première fois à la représentation nationale de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites.

Nous appelons unitairement nos organisations à aller rencontrer les députés partout pour les appeler à voter cette proposition de loi.

Dans ce cadre, l’intersyndicale appelle à multiplier les initiatives avec notamment une nouvelle journée d’action commune, de grèves et de manifestations le 6 juin prochain permettant à l’ensemble des salariés de se faire entendre des parlementaires.

Depuis 6 mois, les organisations syndicales de salariés font de nombreuses propositions, notamment en matière de financement, pour renforcer notre système de retraite par répartition et le rendre plus juste.

Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’un cycle de concertations sans que l’objet ni le cadre ne soient précisément fixés. Les organisations syndicales de salarié.e.s rappelleront leur refus de la réforme des retraites.

Elles travailleront à des propositions intersyndicales communes mettant à contribution les employeurs, pour que les préoccupations des salarié.e.s soient enfin prises en compte, en matière de salaires, de conditions de travail, de santé au travail, de démocratie sociale, d’égalité F/H et d’environnement notamment. La défiance est profonde et le dialogue ne pourra être rétabli que si le gouvernement prouve sa volonté de prendre enfin en compte les propositions des organisations syndicales.

 Pau-Banlieue-Nay

Réforme des retraites : “La colère demeure donc le mouvement va continuer” dit Anne Séguier de la CGT 64

27 avril 2023

A quelques jours du 1er mai, Anne Séguier de l’union départementale CGT 64 a tenu à rappeler que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuivait. “L’idée, c’est que ça dure jusqu’à ce qu’on obtienne ce qu’on souhaite,” précise-t-elle, en l’occurrence le retrait du texte.

Le bras de fer se poursuit entre l’exécutif et l’intersyndicale opposée à la réforme des retraites. Emmanuel Macron et le gouvernement font tout pour passer à autre chose en lançant de nouveaux chantiers, d’autres thèmes. De son côté, la CGT fait tout pour remettre les retraites justement dans le débat. Anne Séguier, de l’union départementale CGT 64, ne compte pas s’arrêter là, même si la loi a été promulguée. “Mais une loi peut toujours être abrogée. Rien n’est jamais définitif et il y a quand même une opposition très forte de la majorité de la population qui perdure. La colère demeure donc le mouvement va continuer.”

Pourtant, dans la rue, de moins en moins de gens se mobilisent, quand on regarde les chiffres à Pau. Plus de 20.000 manifestants au début de la mobilisation, puis 10.000 puis 5.000 mi avril. “C’est normal qu’il y ait de la lassitude, estime Anne Séguier. D’abord, c’est un gros engagement sur une durée très longue. Quatre mois quand même de mobilisation, c’est extraordinaire. C’est extraordinaire aussi que le gouvernement n’en tienne pas compte.

Pour Anne Séguier, “tout ça n’empêche pas la colère de demeurer. On peut dire qu’il y a une baisse, mais en réalité, quatre mois de mobilisation, vous ne pouvez pas être à 20.000 tous les jours, c’est impossible. Vous avez quand même des actions quasiment tous les jours en France. Partout, dès qu’un ministre se déplace, avec les casseroles.

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

PARTOUT, DÉTERMINÉES POUR UN 1er MAI MASSIF, UNITAIRE ET POPULAIRE

21 avril 2023

Depuis plus de 3 mois, la mobilisation de millions de grévistes et de manifestantes a mis en minorité le gouvernement et le président Macron. La très grande majorité de la popula­tion soutient l’action de l’intersyndicale contre le recul de l’âge de départ à la retraite pour toutes et tous.

En s’obstinant, le président de la République et son gouvernement ne prennent pas la mesure des attentes des travailleuses et des travailleurs et ne répondent pas aux enjeux indus­triels et de développement des services publics. Pire, ils sont responsables de la crise sociale et environnementale qu’ils ne cessent d’aggraver. En participant massivement aux manifestations du 1er Mai, salariés, jeunes, retraités, privés d’emploi, famille, amis, voisins, collègues de travail, nous montrerons notre refus du passage en force de cette réforme qui nous impose un recul social sans précédent. Nous exprimerons notre colère en affirmant que « pour nous, 64 ans c’est tou­jours non ! ». Avec cette lutte, nous donnerons de l’espoir pour gagner sur les retraites, mais aussi pour augmenter nos salaires et nos pensions.

L’URGENCE, C’EST D’AUGMENTER LES SALAIRES, PAS DE RECULER L’ÂGE DE DÉPARTA LA RETRAITE !

Ce 1er Mai est une journée de solidarité internationale pour la paix entre les peuples. À Paris des dirigeants syndicaux du monde entier seront présents pour mon­trer leur solidarité avec notre mobilisation.

Le 1er Mai nous manifesterons aussi pour dire notre refus des idées d’extrême droite, du racisme et pour résister à celles et ceux qui distillent le poison de la division.

Notre force c’est notre nombre : participons nombreuses et nombreux à ce 1er Mai exceptionnel pour maintenir la pres­sion sur le gouvernement et le patronat afin que la loi ne soit pas appliquée !

Pour gagner dans les semaines et les mois qui viennent, nous invitons tous les salariées et privées d’emploi, quel que soit leur métier, jeunes ou retraitées, à se syndiquer pour ne plus être isolée, pour s’organiser collectivement dans leur entreprise, leur service et leur territoire.

 Pau-Banlieue-Nay

Toujours nombreuses et nombreux, déterminé.e.s à gagner le retrait le 13 avril

7 avril 2023

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.

Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.

L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme.

Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel.

Paris, le 6 avril 2023

 Bayonne Hendaye Mauléon Mourenx-Lacq-Orthez Oloron Pau-Banlieue-Nay

L’intersyndicale déterminée donne rendez-vous le 6 avril

30 mars 2023

À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une fois été très présente dans les mobilisations.

Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.

En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette reforme injuste, injustifiée et brutale.

Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés.

Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande responsabilité. Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre la sienne.

L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.

Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.

JEUDI 6 Avril 10h30

PAU –> Verdun

BAYONNE –> Ste Ursule

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraites : Manifestation 28 Mars 2023

27 mars 2023

A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse, la 9ème journée de mobilisation contre la réforme de retraites a encore réuni plus de 3 millions de manifestants en France, dont près de 50 000 dans les Pyrénées-Atlantiques, ce qui en fait l’une des plus importantes depuis le début du mouvement social. La jeunesse s’est aussi largement mobilisée.

L’intersyndicale réaffirme que contrairement aux propos du président de la République, de nombreuses alternatives aux mesures d’âge ont été formulées. Aucune n’a été sérieusement étudiée. La responsabilité de la situation explosive n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien au gouvernement.

A l’issue d’un parcours parlementaire chaotique, au cours duquel le gouvernement a utilisé tous les outils constitutionnels à sa disposition permettant de limiter l’exercice démocratique, le texte de loi est à présent soumis au Conseil Constitutionnel. Dans ce cadre, l’intersyndicale lui adressera prochainement des contributions explicitant les raisons pour lesquelles cette loi doit être entièrement censurée.

Le puissant rejet social de ce projet est légitime et son expression doit se poursuivre, malgré l’usage disproportionné de la force vis-à-vis des organisations syndicales et des manifestant.es pacifiques.

Revendiquant le retrait de la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.

 

MARDI 28 Mars 10h30

Pau : Verdun           Bayonne : Ste Ursule

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Jeudi23Mars : Grève et Manifestation

17 mars 2023

Le mouvement social exemplaire a fait hier la démonstration que le président de la République et son gouvernement sont en échec. Au lieu de retirer leur projet, ils décident de passer en force en ayant recours au 49-3 devant l’Assemblée Nationale. L’intersyndicale mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie.

Forte du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines, l’intersyndicale départementale continue à exiger le retrait de cette réforme en toute indépendance dans des actions calmes et déterminées. Elle décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de proximité et à des actions ce week-end et jusqu’à la nouvelle grande journée de grèves et manifestations, jeudi 23 mars prochain.

Jeudi 23 Mars 10h30

Place de Verdun PAU / Place ste Ursule BAYONNE

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

16 mars : Face à la surdité du gouvernement, notre détermination reste intacte !

15 mars 2023

Usant de tous les artifices et outils législatifs à sa disposition, le gouvernement s’entête à maintenir son projet de contre-réforme des retraites, pourtant rejeté par plus de 9 salarié.es sur 10 et par une large majorité de Françaises et de Français. Tout le monde a compris les supercheries et mensonges cachés dans sa communication, obligeant le gouvernement à abandonner la pédagogie pour la contrainte.

Contrainte aux millions de salarié.es qui vont devoir travailler deux ans de plus avant de pouvoir partir en retraite. Contrainte aux Femmes, grandes perdantes de ce projet alors qu’elles subissent déjà les carrières hachées et les bas salaires. Contrainte aux jeunes qui vont subir les conséquences du chômage provoqué par le maintien dans la vie active des plus âgé.es. Contrainte aux salarié.es les plus âgé.es, maintenu.es de force dans la vie active alors qu’un nouveau retraité sur deux n’est déjà pas en emploi l’année précédant son départ. Contrainte aux parlementaires qu’il force à approuver sans débattre, dans un temps limité, son projet néfaste caché dans un PLFSS. Contrainte à l’intersyndicale, toujours solidement unie, qu’il refuse encore et toujours de recevoir malgré les demandes répétées.

Le Sénat ayant adopté le projet samedi soir, le texte étudié en commission mixte paritaire par 14 députés et sénateurs doit revenir au Sénat et à l’Assemblée Nationale. S’il ne fait aucun doute quant au vote du Sénat, le gouvernement n’est pas assuré d’avoir une majorité de député.es pour voter son projet néfaste et brandit la menace d’un nouveau 49.3, bravant à nouveau la démocratie des institutions républicaines.

Face à la surdité du gouvernement, face à sa menace pour la démocratie et l’unité de notre pays, l’intersyndicale départementale appelle tou.tes les salarié.es à se mettre en grève jeudi 16 mars et se rassembler à 11H00, devant la préfecture à Pau et la sous-préfecture à Bayonne