#tract

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraité-e-s : Avec ou sans tracteur, toutes et tous dans la rue le 26 mars !

19 mars 2024

Les faits contredisent les promesses

« Dans les cinq ans qui viennent, je ne touche pas à la retraite de celles et de ceux qui sont aujourd’hui des retraités. Leur retraite sera préservée, il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel  » : ça, c’était la promesse du candidat Emmanuel Macron en 2017.

La réalité, les faits, ce sont une inflation de 17 % depuis début 2017 (en rouge sur le graphique) et des décisions politiques de gel des pensions ou de revalorisation inférieure à l’inflation qui ont limité l’augmentation des pensions à 7,9 % depuis le début de 2017 (en bleu sur le graphique).

Toutes les personnes en retraite ont perdu au moins 9,1 % de pouvoir d’achat, plus le cumul des pertes de chacun des 84 mois qui s’élève à près de 3 mois de pension !

C’est pire pour celles et ceux qui ont subi l’augmentation de 25 % de la CSG en 2018 : perte de 11 % et de 4 mois de pension !

La revalorisation des pensions de 5,3 % au 1er janvier 2024 n’est pas un cadeau, il s’agit de la stricte application de l’article L.161-25 du Code de la Sécurité sociale qui revalorise chaque année la pension de base en fonction de l’inflation. Nos mobilisations du 24 octobre ont imposé le respect de la loi !

Le 26 mars prolonge le 24 octobre, sa réussite imposera la prise en compte des revendications des retraité·es.

Pour les personnes en retraite, l’augmentation des prix subie est supérieure à l’inflation « officielle ».

C’est ce que révèle l’enquête « Budget de famille » de l’Insee : les dépenses incompressibles augmentent davantage pour les seniors :

– L’alimentation, qui augmente bien plus que l’inflation, représente plus de 20 % des dépenses des plus de 74 ans contre seulement 11 % chez les moins de 35 ans. En un an, l’alimentation a augmenté de 7,6 % pour les séniors.

– L’énergie du logement, qui augmente énormément, pèse 5,2 % dans la consommation des ménages et 6,2 % pour les plus de 74 ans, qui sont plus souvent « à la maison », qui ont des appartements plus grands, qui utilisent davantage gaz et fioul dont les prix ont bien plus augmenté que ceux de l’électricité.

Pour les personnes en retraite, la santé coûte de plus en plus cher, trop cher

Les gouvernements ont la Sécurité sociale dans le collimateur. Ils ne supportent pas que tout le monde ait droit aux mêmes soins. L’idéologie libérale préfère la complémentaire qui rembourse une dépense de santé en fonction du montant de la cotisation.

Ces gouvernements :

assèchent les ressources de la Sécurité sociale, notamment par une politique d’exonérations, par le transfert de le dette Covid, …

réduisent le rôle de la Sécu par les franchises médicales, les dépassements d’honoraires, … et par le doublement du montant des franchises et participations forfaitaires qui constitue une perte de pouvoir d’achat de 800 millions d’euros,

transfèrent les compétences de la Sécu aux complémentaires santé, onéreuses et inégalitaires, par exemple le 100 % santé pour les yeux, les oreilles et les dents, ce qui augmente le tarif des complémentaires santé, de 40 % depuis 2018, de

+7,1 % en 2023 et de +20 % pour les séniors en 2024.

Maintenant et de plus en plus, pour être bien soigné, il faut pouvoir se payer une bonne complémentaire.

C’est scandaleux, d’autant plus que les personnes âgées, qui dépensent plus pour leur santé, doivent cotiser plus. Beaucoup trop de retraité·es doivent renoncer à une complémentaire et, de fait, à l’accès aux soins.

  • Nous revendiquons le 100 % Sécu pour les soins et des services publics de proximité !Vivre en Ehpad est parfois nécessaire, malgré les scandales révélés dans le livre « Les fossoyeurs », le manque de places, la maltraitance due au manque de personnels bien formés. Mais l’Ehpad coûte plus cher que la pension, pour la quasi-totalité des résident·es !Les gouvernements méprisent les retraité·es en promettant et en repoussant toujours une loi « grand âge ». Maintenant, la nouvelle ministre des Solidarités Catherine Vautrin, déclare le 24 janvier 2024 « Tout ne passe pas par la loi  » et le 1er ministre Gabriel Attal n’en a pas parlé !
    • Nous revendiquons un grand service public de l’autonomie avec zéro reste à charge !Tout cela engendre une augmentation de la pauvreté des retraité·es les plus démunis. Selon  la  DREES,  pendant  10  ans,« seulement » 560 000 ont touché le minimum vieillesse, leur nombre augmente depuis 2017, année d’arrivée du président E. Macron, il atteint 700 000 après une augmentation de 67 000 en 2022 !

      Et, en même temps, en France selon Oxfam :

      • En dix ans, le nombre de milliardaires a été multiplié par trois, leur fortune a été multipliée par quatre.
      • Les quatre milliardaires français les plus riches et leurs familles ont vu leur fortune augmenter de 87 % depuis 2020. Dans le même temps, la richesse cumulée de 90 % de la population a baissé.
      • Sur cette même période, les 42 milliardaires français (dont 6 femmes) ont gagné 230 milliards d’euros, autant que pour faire un chèque de 3 400 euros pour chaque Français.
      • Les 1 % les plus riches détiennent 36 % du patrimoine financier total en France alors que plus de 80 % des Français ne déclarent posséder ni assurance-vie, ni actions directement

Le 26 mars, frappons un grand coup !

A pied, avec une canne, un déambulateur ou un tracteur,

imposons-nous dans la rue !

Manifestation à 10 h 30

Place Clémenceau – Pau

Mairie de Bayonne

Une délégation rencontre le député Mr BRU, le 25 Mars à 10h45.
Venez nous accompagner. Rendez-vous à sa permanence Quartier Kleber, 3 bd des cascais à Biarritz

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Non à la loi immigration ! Manifestations Dimanche 21 Janvier

15 janvier 2024

Pour faire diversion et éviter de traiter les questions sociales sur les salaires et l’emploi, Emmanuel Macron a fait le choix de mettre à l’ordre du jour une nouvelle loi sur l’immigration alors que depuis quarante ans il y a déjà eu 29 réformes.

Le contenu de la loi reprend les principales propositions du Rassemblement national et remet en cause nos principes républicains.

Manifestations Dimanche 21 Janvier 11h00

Préfecture Pau / Sous-Préfecture Bayonne

Une loi xénophobe :

  • assimilant l’immigration à l’insécurité ;
  • stigmatisant l’étranger·e par sa nationalité, sa religion ;
  • soutenue par l’extrême droite.

Une loi en opposition aux valeurs républicaines :

  • application du principe de préférence nationale pour l’accès aux allocations ;
  • remise en cause du droit du sol pour les enfants de parents étrangers ;
  • contraire à la Constitution sur de nombreux points. Une loi contre les femmes et les familles :
  • précarisant davantage les femmes qui pour la plupart travaillent dans les métiers souvent dévalorisés ;
  • remettant en cause le droit aux APL, aux hébergements d’urgence ;
  • remettant en cause l’accès à l’aide médicale d’État ;
  • favorisant l’expulsion des enfants.

Une loi par et pour le capital  :

  • La précarisation des travailleur·ses étranger ·es va permettre de tirer l’ensemble des droits des travailleur·ses vers le bas et contribuer au dumping social.

Il faut rappeler que l’immigration ne coûte pas – c’est au contraire une richesse pour notre pays. Chaque année, les travailleuses et travailleurs étranger·es font rentrer 60 milliards d’euros de cotisations sociales et d’impôts.

Elles et ils occupent des secteurs essentiels pour l’économie, dans le bâtiment, le nettoyage, le traitement des déchets ou encore dans les métiers de la santé où nombre de soignant·es sont des travailleurs et travailleuses étranger·es. L’immigration, très souvent jeune, atténue le vieillissement de la population. 

La CGT porte d’autres propositions, notamment la régularisation des travailleuses et travailleurs pour éviter le dumping social et l’égalité de traitement entre tou·tes les salarié·es. C’est dans ce cadre que la CGT exige la régularisation des travailleur·ses en grève en Région parisienne et dans le Nord.

Pour gagner des droits pour toutes et tous, pour s’opposer à la loi « immigration », gagner la non-promulgation de la loi, peser sur les décisions du Conseil constitutionnel et obtenir une régularisation de droit de tou·tes les travailleur·ses sans papiers.

Le 21 janvier 2024, avec la CGT et de nombreuses organisations syndicales et associations, manifestons partout en France.

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

22 décembre 2024 : APPEL SOLENNEL AU MONDE DU TRAVAIL, A LA POPULATION MOBILISONS-NOUS CONTRE LA LOI IMMIGRATION !

21 décembre 2023

L’adoption de ce texte par l’Assemblée Nationale est à marquer du sceau de l’ignominie. Ce texte inspiré par les idées du RN fait sauter des digues, laisse le champ libre à une xénophobie et à un racisme aujourd’hui complètement décomplexés.

Cette loi est la plus régressive des 40 dernières années pour les droits et conditions de vie des personnes étrangères, y compris celles présentes depuis longtemps en France : enfermement et expulsions de personnes protégées au titre de la vie privée et familiale, refus ou retrait du droit au séjour au motif de menaces à l’ordre public, rétablissement du délit de séjour irrégulier, atteintes au droit à la santé et à la vie familiale, restriction de l’accès aux titres de séjour pour les étudiant·es et les personnes malades, mise en place et renforcement de tous les freins à l’intégration… Faute de titre de séjour, la vie d’un nombre croissant de personnes étrangères en France, extrêmement précarisées, sera rendue infernale. Les principes d’égalité, de solidarité et d’humanité, qui fondent notre République, semblent ne plus être aujourd’hui une boussole légitime de l’action gouvernementale. Face à ce marasme politique, nos organisations appellent le monde du travail, et plus largement la population à un sursaut républicain en rejetant ce texte aussi inhumain que dangereux pour notre État de droit.

Exigeons la non-promulgation de cette Loi !

Contre le racisme, la xénophobie

Pour l’égalité des droits, la solidarité et la République Sociale.

Nous appelons à un rassemblement unitaire et large :

Vendredi 22 décembre 18 heures.

BAYONNE SOUS-PREFECTURE

PAU PREFECTURE

Suite au vote de la loi Darmanin, vous trouverez ci-joint :

  1. Une déclaration confédérale,
  2. Une lettre ouverte à Macron signée par plusieurs organisations syndicales (dont la CGT), associations et partis politiques,
  3. Un appel de personnalités paru ce matin dans L’Humanité signé notamment par Sophie Binet.

 

Un tract confédéral sera rapidement mis à disposition.

La CGT est à l’initiative pour construire et annoncer rapidement la mobilisation la plus unitaire possible, avec un premier temps fort en janvier.

 Pau-Banlieue-Nay

Toujours nombreuses et nombreux, déterminé.e.s à gagner le retrait le 13 avril

7 avril 2023

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.

Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.

L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme.

Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel.

Paris, le 6 avril 2023

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraites : Le 7 Mars, TOUT S’ARRETE !

24 février 2023

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, SOLIDAIRES et FSU des Pyrénées-Atlantiques saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette « réforme » des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.

90 % d es salarié.e s rejettent cett e réforme !

Dans les Pyrénées-Atlantiques, les 19 et 31 janvier et les 7, 11 et 16 février, ce sont des dizaines de milliers de citoyens qui sont venus exiger, tant à Pau qu’à Bayonne, le retrait de cette contre-réforme.

Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa « réforme », l’écrasante majorité de la population comme 90 % des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.

En opposition à ce projet de « réforme » des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.

En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.

Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.

C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, SOLIDAIRES et FSU des Pyrénées-Atlantiques continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Elles viennent d’interpeler localement les parlementaires sur la base d’un courrier commun, pour qu’ils votent contre cette réforme.

Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…

Pau “Verdun” / Bayonne “Ste Ursule” : Mardi 7 Mars 10h30

 Bayonne Hendaye Mauléon Mourenx-Lacq-Orthez Oloron Pau-Banlieue-Nay

Réforme des retraites : Communiqué de l’intersyndicale départementale

21 février 2023

L’intersyndicale départementale se félicite des mobilisations massives contre le projet de réforme des retraites voulu par le gouvernement et soutenu par les organisations patronales. En pleines vacances scolaires, les manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans les Pyrénées-Atlantiques.

À ceux qui scrutent les chiffres pour pointer la moindre baisse, nous répondons que c’est la mobilisation la plus importante du XXIème siècle et que chaque manifestation affiche plus de détermination. Le succès des manifestations en semaine démontre que le monde du travail répond présent et qu’il sera prêt à mettre la France à l’arrêt.

Puisque le gouvernement s’enferme dans le déni et s’obstine à gouverner contre les intérêts du grand nombre, l’intersyndicale départementale appelle la population à se joindre aux initiatives pour maintenir la pression d’ici le 7 mars. Elle appelle également les travailleuses et les travailleurs à tenir des assemblées générales, à préparer la grève et la mise à l’arrêt du pays.

Notre objectif : le 7 mars, tout s’arrête !

À Pau, le 17 février 2023

Le système de retraite est-il en danger ?

La réforme a-t-elle vraiment pour but de “sauver” le système de retraites ?

La retraite à 60 ans, c’est possible ?

Créer des emplois pour financer la retraite à 60 ans

En finir avec les exonérations de cotisations pour financer la retraite à 60 ans

Augmenter les salaires pour financer la retraite à 60 ans

 Bayonne Hendaye Mauléon Mourenx-Lacq-Orthez Oloron Pau-Banlieue-Nay

Réforme des retraites : GRÈVE ET EN MANIFESTATION CE SAMEDI 11 FÉVRIER 2023

8 février 2023

Le gouvernement et les parlementaires ne peuvent pas
rester sourds à cette puissante mobilisation

Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination de la population à refuser le projet de « réforme » des retraites présenté par le gouvernement.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, il y avait 12 000 manifestants à Bayonne et 11 000 à Pau.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleuses et travailleurs, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le Gouvernement, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.

La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations et 60 % des Français déclarent même qu’ils comprendraient que les grévistes bloquent le pays car il s’agit, pour eux, du seul moyen pour que le gouvernement retire sa réforme.

De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et la brutalité de cette réforme.

Une démocratie qui fonctionne se doit d’être à l’écoute de la position largement majoritaire de la population qui s’oppose à cette réforme. Face à un gouvernement toujours sourd, alors que l’examen du projet de loi a débuté ce lundi 6 février à l’Assemblée nationale, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités en le rejetant.

L’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, SOLIDAIRES et FSU des Pyrénées-Atlantiques appelle toute la population du département à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire non à cette « réforme ». D’ici là, elle invite à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

L’exécutif portera l’entière responsabilité des suites de ce mouvement inédit par son ampleur et désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire.

L’intersyndicale annoncera le samedi 11 février les suites de cette mobilisation.

RETRAIT DE CE PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES INJUSTE !

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION

CE SAMEDI 11 FÉVRIER 2023.

10H30 PLACE SAINTE-URSULE À BAYONNE
10H30 PLACE VERDUN À PAU

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

7 Février 2023 : Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme.

3 février 2023

Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme.

A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.

Plus de 2,5 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. 17 000 manifestants était réunis à Bayonne et 19 000 à Pau. Cette mobilisation historique fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé 14 000 manifestants à Bayonne et 14 000 à Pau. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée ce 31 janvier pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.

La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.

Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.

Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au- boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.

Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION

LE MARDI 7 FÉVRIER 2023 !

10H30 PLACE SAINTE-URSULE À BAYONNE
10H30 PLACE VERDUN À PAU

FERMETURE DE L’IMPRIMERIE DE VOTRE JOURNAL :

POURQUOI IL FAUT DIRE NON

Le Groupe Sud-Ouest projette de fermer le centre d’impression de Pyrénées Presse, qui imprime chaque jour à Berlanne La République des Pyrénées et L’Eclair Pyrénées, afin de délocaliser cette impression à Bordeaux dès le 1er avril 2024.

Le personnel de Pyrénées Presse se mobilise contre ce projet qui serait, en plusieurs aspects, une véritable catastrophe :

  • UNE CATASTROPHE ECOLOGIQUE : alors que le Groupe Sud-Ouest se vante de porter un grand projet environnemental, « DECLIC », face au dérèglement climatique provoqué par l’homme, notre impression à Bordeaux va mettre sur la route chaque soir 6 camions qui feront des allers-retours pour amener en Béarn nos 35000 journaux.

 

  • UNE CATASTROPHE SOCIALE : alors que Pyrénées Presse dégage tous les ans plus de 2 millions d’euros de bénéfices qui partent en dividendes au Groupe Sud-Ouest, celui-ci décide de supprimer à Pau une vingtaine d’emplois, impliquant pour ces foyers l’unique choix du déracinement ou du licenciement.

 

  • UNE CATASTROPHE POUR NOS LECTEURS : l’impression à Bordeaux va multiplier le risque de retards de distribution des quotidiens dans notre territoire déjà impacté par ses contraintes géographiques. Ce lien étroit avec vous, nos fidèles lecteurs, est ainsi menacé, mettant en difficulté nos porteurs de journaux si précieux pour vous assurer un service de qualité.

 

  • UNE CATASTROPHE POUR L’INFORMATION LOCALE : comment espérer le maintien d’une information « fraîche », de dernière minute et de qualité telle que vous la proposent aujourd’hui La République des Pyrénées et L’Eclair Pyrénées, en sachant que la délocalisation de l’impression rendra impossible le compte rendu des matchs ou conseils municipaux du soir !

 

Nous, personnel de Pyrénées Presse, entamons dès ce jour, un long combat pour lutter contre ce projet destructeur et espérons votre compréhension et votre soutien.

 Oloron

La mobilisation dans le groupe Safran ne faiblit pas…Mobilisation du mercredi 6 Avril

5 avril 2022

La mobilisation dans le groupe Safran ne faiblit pas. Retour sur la journée d’action des salarié-e-s de Bidos en grève le jeudi 31 MARS 2022

Pour la CGT Messier, la journée d’action ouvre des perspectives à l’expression et à une réelle prise en compte du mécontentement social à Bidos.

Le nombre de salarié-e-s mobilisé-e-s ne faiblit pas, bien au contraire. Les différents appels ont permis de confirmer l’urgence sociale et la légitimité des revendications du personnel en grève.

Temps de travail : L’accord qui devait augmenter notre productivité a finalement produit l’effet inverse, démotivant notablement les salarié-e-s. Tout le personnel et tous les horaires pratiqués à Bidos ont été asservis, soit disant, pour toujours plus de compétitivité. Conséquence : Pour les équipiers d’après-midi, la pause casse-croute, et pour les gens en normale, l’heure du vendredi après-midi qui les oblige à rallonger leur journée. L’écrêtage des compteurs CH/HS, avec la réduction du nombre de jours CH pouvant être posé dans l’année qui conduit les salarié-e-s à quitter l’entreprise plus tôt pour ne pas perdre des heures. Des horaires de travail incompatibles avec les heures SNCF…Tout cela produit au contraire un effet contre-productif.

Emploi : Avec le formatage à 700ETP pour les deux prochaines années inscrit dans l’accord compétitivité, nous constatons un risque industriel majeur (pertes de compétences, de capacité, …) pour l’avenir de notre site de production. Entre début 2019 et fin 2022, c’est 100 emplois (ETP) que nous aurons perdu sur le site de Bidos. Seul le site de Bidos dans tous SLS (France comme Monde) voit ses effectifs diminuer en 2022.

Une pétition est en préparation pour exiger de notre direction qu’elle préserve nos savoir-faire, nos compétences, en proposant pour chaque apprenti finissant son cursus de formation sur les deux prochaines années, un emploi CDI sur notre site.

Il est urgent de réagir en renforçant nos effectifs afin de pérenniser notre site, afin de ne pas louper la reprise de l’activité sur notre site de Bidos.

Salaires   : La CGT Groupe Safran poursuit son action dans la mobilisation pour une réouverture des NOE 2022. Avec une augmentation du smic en 2021 de 3 % et en 2022 de 2,4 % mini, il est grand temps de dire stop à la baisse de nos salaires. A cela s’ajoute l’inflation et la flambée des prix de l’énergie. La CGT Messier Bidos s’inscrit pleinement dans le mouvement proposé par la CGT groupe Safran pour faire bouger les lignes de la politique salariale 2022. Principalement sur le Budget AG/AI (valeur plancher à 150€), mais aussi pour que SLS prenne ses responsabilités en répondant à la situation urgente : Revalorisation de la prime énergie, ajustement des frais kilométriques, ajustement des indemnités de transport…

Travaux « Pénibles » : Nous demandons de stopper le marchandage du nombre de jours de compensations sur le dos des salarié-e-s exposé-e-s à des critères de pénibilité. Agissons ensemble pour la protection de la santé au travail, pour de réelles actions d’amélioration des conditions de travail. Analysons les probables expositions aux nanoparticules, reconnaissons les fonctions supports exposées à des critères de pénibilité. Analysons notamment les conditions de travail des monteurs de Bidos sans oublier celles des personnels des secteurs en fabrication.

Sur tous ces sujets, la CGT appelle à se retrouver ensemble, mercredi 6 Avril, dans l’unité la plus large pour une autre répartition des richesses.

Modalités de grève du mercredi 6 Avril

Equipe de matin
10 H 00 à 10 H 30 Et 12H30 à 13 H 00

Equipe d’après-midi

13H00 à 13H30 Et 14H00 à 14h30

Journée
10H00 à 10H30 Et 12H45 à 13H15

Pour les équipes de nuit : 1h00 de grève en fin de poste.

Rassemblement

Dans la cour, pour les créneaux 10H00 à 10H30 et 14h00 à 14H30.
Devant les portes l’usine au poste de garde du bas, de 12H30 à 13h30

L’ensemble des OS de Bidos doivent porter les revendications des salarié-e-s de BIDOS. Ouvriers, Techniciens, Cadres doivent s’unir pour obtenir des avancées

significatives.