Le 17 mars, 100 % des assistantes sociales de la MSA Sud Aquitaine, avec la CGT, FO et la CFDT, ont débuté une grève reconductible pour dénoncer la réorganisation du service qui compromet le bon exercice de leur fonction et le service rendu à l’adhérent. La pétition qu’elles proposent à été signée par de nombreux usagers et par des dizaines de salariés de la caisse, qui subissent eux aussi les effets des réorganisations dont ils sont victimes. Travailler dans de bonnes conditions pour un service public de qualité, tel est l’objectif des professionnelles, qui ont décidé de reconduire leur mouvement.
Qu est ce qui ne va pas aujourd’hui :« on veut pouvoir bien travailler » !
Les assistantes sociales dénoncent une réorganisation dés le 17 mars qui va pénaliser les adhérents : Un accueil de proximité et une qualité de services qui se dégradent faute de personnel et de moyens clairement définis. Compte tenu des restrictions exigées, les assistantes sociales constatent une détérioration de leurs conditions de travail qui ne peut que porter préjudice à l’accompagnement de la population protégée. Elles demandent à la Direction un réexamen et un report de la réorganisation en Agences afin de pouvoir exercer leurs missions dans des conditions satisfaisantes pour tous .
Elles souhaitent avant le démarrage effectif de la réforme :
- Connaître les lieux d’accueil décentralisés définitifs et leur périodicité pour organiser leur travail en agence. Augmenter les capacité de rdv en agences.
- Avoir les moyens humains nécessaires pour accomplir leur travaille, sachant que sur le 64 le conseil général paye pour cela. ( a minima plus 20 % de travail récupérable.)
- Pouvoir se déplacer sans contraintes auprès de son public souvent peu mobile du fait du vieillissement, de la maladie, du handicap ou de la précarité comme l’exige la profession.
- Une équité de traitement entre les agents , les décisions actuelles générant du mal être.
- Connaître les outils de gestion et être formées a leur utilisation.
La direction joue le rapport de force et refuse l’ouverture de négociations, proposant des réunions pour répondre au cas par cas, en lieu et place de réponses collectives. Les assistantes sociales ont décidé de reconduire leur grève.
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