REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES : LES SALARIÉS DE LA VILLE DE PAU, DE LA CDA ET DES AUTRES COMMUNES DE L’AGGLOMÉRATION EN GREVE LE JEUDI 28 MARS

26 mars 2013

La CGT des territoriaux de Pau maintient son préavis de grève pour le jeudi 28 mars, pour l’ensemble des personnels de la Ville, de l’Agglomération, et des communes adhérentes. En effet, la réunion légale tenue ce matin dans le cadre du préavis n’a permis aucune avancée.

. Car les mots ont un sens : la Loi prévoit que « Pendant la durée du préavis, les parties intéressées sont tenues de négocier ». C’est pourquoi la CGT a tenu à présenter une délégation représentative (6 agents), et à faire des propositions pour tenter d’éviter le recours à la grève. Visiblement, les représentants de la Ville de PAU (Madame LERBET-SERENI, Adjointe à l’Education et Monsieur CANTON, Adjoint au personnel, assistés de Madame la DGS et du DRH), s’étaient préparés à un exercice de pédagogie, comme face à des élèves qui n’auraient pas bien compris les intentions du Maître. Deux heures de débat poli, et parfois même intéressant, et aucune avancée : La réforme des rythmes scolaires se fera donc à PAU à marche forcée, alors que la délégation CGT proposait un report au 1er janvier 2014, qui aurait permis de rechercher une démarche commune sur l’ensemble de l’Agglomération, voire du bassin de vie. La proposition sera néanmoins transmise à Madame la Députée- Maire (« si on la trouve », dixit un des élus). Ainsi, même si le même élu récuse le terme de « laboratoire » employé dans la presse par le Directeur Académique, c’est bien à un exercice de haute voltige qu’il faut préparer les enfants, faute d’avoir pris le temps nécessaire et suffisant pour soulever les problèmes et y apporter les réponses appropriées, en concertation avec l’ensemble de la Communauté éducative. Par contre, sur le jour de carence, « mesure injuste, inutile, inefficace et humiliante » comme l’a déclarée la Ministre, il est urgent d’attendre le vote de la Loi de finances pour 2014 !

Sur l’ensemble des autres points abordés, pas la moindre avancée, si ce n’est l’annonce du règlement imminent de recrutements gelés durant plusieurs mois, ou celle de la décision que le futur centre nautique serait géré en régie ! La Municipalité a une conception telle de la négociation que les uns et les autres avaient des contraintes de planning ne permettant pas de poursuivre, au delà d’une heure et demie pour certains de deux heures pour d’autres, et il n’a donc pas été possible d’approfondir les propositions dont la CGT est porteuse. Dans ces conditions, la CGT se voit contrainte de maintenir son appel à la grève et à manifester jeudi place royale à 11 heures. Pour rappel le préavis prévoit la possibilité de grève de 10 h à 12 h, ou toute la journée, et couvre l’ensemble des agents. Force est aussi de rappeler qu’il est de la responsabilité de la Ville de permettre l’exercice de ce droit de grève par l’ensemble des personnels, notamment celui des restaurants scolaires. On comprend mal que la Ville n’ait à ce stade procédé à aucune information des familles, pourtant directement concernées.

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