LE PATRONAT N’ABANDONNE PAS LA LUTTE DES CLASSES !

26 mars 2013

Le patronat a osé faire appel d’un jugement qui rendait justice à des veuves septuagénaires et octogénaires

Les sociétés RIO-TINTO ALCAN – ALUMINIUM PECHINEY et le Gie-GPC de MEDERIC MALAKOFF ont fait appel du jugement rendu le 25 septembre 2012 par le conseil des prud’hommes de Pau concernant la réversion d’une « Retraite Maison » destinée à des veuves de salariés. Une pension de réversion qui injustement ne leur avait pas été attribuée au décès du conjoint, comme en a jugé le conseil des prud’hommes. Ce jugement en tous points remarquables par son argumentaire bien référencé rend justice à des personnes qui pour la plus part sont très âgées, malades, qui de surcroit vivent sous le seuil de la pauvreté !

Nous avons eu la faiblesse de croire que cette engeance de patrons serait empreinte d’un peu d’humanisme et qu’ils renonceraient à faire appel. Mais, ils viennent de nous remettre dans le droit chemin de nos certitudes…. Il ne faut rien attendre d’eux, même si cela doit leur coûter, ils feront tout pour ne pas céder, c’est une question de principe plus qu’une question de droit. Espèrent-ils que ces plaignantes puissent décéder entre-temps ? Leur but serait alors atteint !

Dans un cas comme dans l’autre c’est ignoble !

Une fois de plus ils font le choix de l’affrontement. Après les procédures qu’ils nous ont imposées durant 4 années avec plusieurs reports d’audiences, après avoir tenté de nous faire croire qu’ils allaient traiter chaque dossier à l’amiable en vue de désamorcer notre vigilance, puis subitement de demander que toutes les plaignantes soient déboutées pour des causes de prescriptions illusoires.

En faisant appel de ce jugement, c’est la justice qui devra se prononcer une deuxième fois !

Nous allons relever le défi et faire appels aux multiples soutiens que méritent ces personnes, qui entendent faire respecter un droit acquit de hautes luttes par leurs conjoints dans une usine où les conditions de travail étaient désastreuses et souvent à l’origine de décès prématurés.

Sur ces bases l’Union Départementaleet l’Union Locale CGT de Mourenx appelle tous les syndicats du bassin a rester attentifs au déroulement juridique de cette affaire et soutenir les victimes de cette ignominie.

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