Présenté en urgence dans le cadre du projet de loi portant création de génération, un cavalier législatif ajouté à la dernière minute prévoit la suppression du corps des contrôleurs du travail et une transformation d’emploi sur 3 ans pour 15 % d’entre eux.

Loin d’être une avancée pour les quelques promus, ce projet est en fait la base d’une réforme en profondeur de l’inspection du travail, rejetée par la majorité des syndicats du ministère.

En quelques mots, il s’agit ni plus, ni moins que de transformer l’inspection du travail de proximité, qui aujourd’hui assure une mission de protection des droits collectifs et individuels des salariés au sein des entreprises, en

un service aux ordres de la hiérarchie sur des contrôles politiquement ciblés, au détriment d’interventions répondant aux réels besoins des salariés

L’inspection du travail,

considérée aujourd’hui par les salariés et leurs organisations syndicales comme le dernier rempart contre les abus patronaux et les violations du code du travail est en passe de disparaître si le projet était mené à terme est en passe de disparaître si le projet était mené à terme.

Dans un contexte de crise sociale, de remise en cause du code du travail, d’influence toujours grandissante des milieux patronaux, les salariés ont besoin d’une inspection du travail forte et indépendante.

Les agents du ministère et les syndicats CGT, FSU se prononcent contre ce projet présenté dans la précipitation la plus absolue et sans tenir compte de leur opposition.