Le 18 juillet, la CGT départementale au départ du Tour de France en présence de Bernard Thibault

12 juillet 2012







La CGT 64 a décidé de ne pas rester les mains en haut du guidon. La CGT affichera une fois encore sa détermination à mener la lutte à la tête d’un peloton de militants, auxquels Bernard Thibault donnera le départ, pendant que des retraités CGT distribueront Vie Nouvelle.

L’augmentation des salaires ne joue ni contre l’emploi, ni contre la santé de l’économie. Mieux, la CGT affirme qu’il faut augmenter les salaires pour sortir de la crise pour :

- rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée en faveur des travailleurs,

- réduire les inégalités croissantes des salaires, reconnaître et encourager l’amélioration des niveaux de qualification,

- améliorer véritablement le pouvoir d’achat,

- assurer une vie décente à tous les travailleurs, compatible avec les exigences de notre temps,

- augmenter la consommation des ménages qui est le principal moteur de l’activité économique,

- accroître les ressources de la Sécurité sociale et des caisses de retraite. Ces arguments justifient aussi une hausse des pensions de la retraite, de l’indemnité chômage et des minima sociaux.

Le pouvoir d’achat est la première préoccupation des salariés et des retraités dans notre pays. De nombreuses luttes pour les salaires se déroulent dans les groupes et les PME, actuellement par exemple à Messier Fonderies à Arudy ou encore PCC France à Ogeu. Au nom de la crise, le patronat exerce une pression encore plus forte pour ne pas augmenter les salaires.

Le niveau des augmentations du SMIC et des salaires est un mépris pour les salariés, et largement insuffisant, alors que dans les mêmes temps dirigeants et actionnaires pillent financièrement et industriellement les entreprises. Cette situation est injuste socialement et économiquement. Les salariés tant du public que du privé ont besoin de voir leur salaire augmenter de manière significative et leur emploi sécurisé.

Oui il faut revaloriser le travail, avec une répartition des richesses en direction des salaires, des qualifications, de la protection sociale et des emplois stables.

Oui il faut lutter collectivement pour obtenir satisfaction des revendications. C’est pourquoi les salariés, syndiqués et militants sont invités à se joindre au départ anticipé mercredi 18 à 9h00 à Pau

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