Depuis la rentrée partout en Europe les salariés se mobilisent pour dénoncer les choix politiques qui font peser sur les seuls salariés les conséquences de la crise créée par ceux qui possèdent richesses, pouvoir et patrimoine et qui continuent, eux de s’enrichir.

Pour gagner sur l’emploi et les salaires, la protection sociale et la reconquête des services publics et de l’industrie, une seule alternative : la mobilisation.

Il faut lutter contre la fraude nous martèle-t-on. Chiche ! Il faudrait pour cela par exemple augmenter le nombre de contrôleurs URSSAF car en 2010 ce sont 63 % des entreprises contrôlées qui ont du payer des redressements. Davantage d’inspecteurs du travail également, pour lutter efficacement contre le travail non déclaré qui représenterait de 9 à 15 milliards.

Davantage d’enseignants mieux rémunérés aussi, pour que l’école puisse tenir les missions qui lui incombent et garantir un enseignement de qualité pour tous.

Les services publics sont la cible prioritaire des politiques régressives, mais l’industrie par exemple fait également les frais des choix stratégiques opérés depuis plusieurs années, et plus largement les salariés voient leurs salaires stagner, leurs conditions de travail se dégrader, et le nombre de privés d’emplois ne cesse d’augmenter.

Moins de services publics, moins de protection sociale, un travail dont la qualité se dégrade sans arrêt et des salaires qui stagnent, nous n’en voulons plus.

D’autres choix sont possibles, d’autres alternatives sont proposées par la CGT, mais pour cela, c’est non seulement le nombre de fonctionnaires, de salariés du privé, la protection sociale qu’il faut augmenter, c’est

aussi le nombre de syndiqués.

Parce qu’ensemble nous sommes plus forts, parce que nous avons des propositions et qu’il faudra bien que nous soyons entendus : syndiquez vous, rejoignez vous et préparez vous pour une année 2012 riche en initiatives.