4850 manifestants dans le département pour une autre répartition des richesses et contre l’austérité

13 octobre 2011




A l’appel de l’intersyndicale CGT, FSU, UNSA et Solidaires, 1800 personnes à Bayonne, 3000 à Pau et 50 à Orthez ont défilé pour refuser la cure d’austérité voulue par le gouvernement, revendiquer une meilleure répartition des richesses et plus de justice sociale.

Après le succès des mobilisations dans l’éducation publique et privée et celle des retraités, la mobilisation interprofessionnelle a fortement exprimé les attentes sociales des salariés et l’exigence d’une autre répartition des richesses.

Des milliers de salariés, de jeunes, de retraités et de privés d’emploi ont défilé, dans près de 200 manifestations partout en France. La CGT a recensé 300 000 manifestants. Cette mobilisation s’est traduite par de très nombreux arrêts de travail dans les entreprises et les services. Elle est d’autant plus importante qu’elle est le fruit d’un engagement militant peu relayé par les médias.

Les syndicats et salariés présents dans notre département ont été nombreux, issus tant dans le public que du privé et les fédérations suivantes étaient présentes : santé/action sociale , organismes sociaux , commerce, industrie, agro, FERC, fonction publique Territoriale/Etat/Hospitalière, Chimie, énergie, Fapt, Cheminots, Transports, retraités, privés d’emploi,..

Nos camarades des transports ont réalisé sur Pau de très forts taux de mobilisation. En lien avec leurs revendications dans l’entreprise, les salariés se sont engagés dans un mouvement qu’ils ont souhaité reconduire. Rassemblés devant leurs entreprises respectives, ils ont été tenus de quitter les lieux sous peine d’une astreinte de 5000€ par jour, ce qui n’a pas entamé leur détermination de continuer l’action, soit-elle sous d’autres formes.

Que ce soit en France ou en Europe, les politiques de bas salaires, de suppression et de précarisation de l’emploi, la réduction de la protection sociale, des services publics et des droits des salariés sont bien les raisons de la crise.

Elles découlent des choix politiques opérés pour donner des gages aux marchés financiers et aux agences de notation avec des conséquences dramatiques pour les salariés. Le plan Fillon est une réponse inefficace et socialement injuste puisque les salariés et les retraités devront débourser quinze fois plus que les plus riches.

3 milliards d’euros pour le travail contre 200 millions pour le capital ! Dans le même temps et pour ne prendre que cet exemple le gouvernement a alimenté la crise en donnant à des banques comme Dexia, en 2008, 3 milliards pour récupérer … 300 millions.

Chaque avancée gagnée par les salariés inversera la répartition des richesses créées et représentera des milliards d’euros au niveau national et européen. Cela permettra de transformer réellement et durablement le travail, d’augmenter le pouvoir d’achat, de garantir une protection sociale de qualité et de développer des services publics en capacité de répondre aux besoins sociaux.

Sortir de la crise passe par l’augmentation des salaires et pensions, par des créations d’emplois dans le public et le privé, et par le développement de notre outil industriel de plus en plus menacé.

La CGT sera à l’initiative, pour continuer d’agir avec les salariés sur chaque lieu de travail, pour une véritable alternative à la crise et gagner du progrès social pour tous.

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