Parce qu’une autre répartition des richesses est possible, parce qu’il n’est plus supportable que nous, salariés, soyons les seuls à payer pour une crise qui n’est pas la nôtre, la CGT a annoncé dès le mois de juin son intention de proposer à l’intersyndicale une journée d’initiative nationale interprofessionnelle.

Les suppressions d’emplois, tant dans le public que dans le privé, la hausse du nombre de demandeurs d’emplois, la stagnation des salaires, l’augmentation du coût de la vie, …, ne sont pas une fatalité. Des perspectives existent qui permettent une autre répartition des richesses et à chacun de vivre dans la dignité.

La CGT a des propositions concrètes que nous devons faire connaître, diffuser pour contrebalancer le discours de ceux qui voudraient nous contraindre à penser qu’il n’y a d’autres solutions que de prendre toujours plus aux salariés pour donner davantage encore à ceux qui ont déjà trop.

Les différentes réunions statutaires de la CGT, du national jusqu’au local, ont convenu de la nécessité d’organiser la journée d’initiative fixée le 11 octobre, autour non seulement de manifestations, mais aussi d’appels à la grève.

Bien que nos positions et propositions divergent parfois de celles des autres organisations de l’intersyndicale, nous sommes déterminés à donner du contenu au mot “ensemble”, convaincus que l’unité est un élément essentiel du rapport de force.

Tous les syndicats du département vont être sollicités rapidement pour nous faire connaître les décisions prises lors des AG et réunions de salariés, mais d’ores et déjà, à l’issue des réunions dans les UL de Pau et Bayonne, la CGT départementale se rendra à l’intersyndicale du 27 septembre avec les mots d’ordre clairs : grève et manifestation.