Salariés “recalculés” : quand les fraudeurs ne sont pas ceux que l’on croit…

24 janvier 2012

Premières victoires pour des salariés partis en retraite anticipée dans le cadre du dispositif carrières longues, mais la mobilisation continue pour soutenir tous ceux qui restent mis au ban jusqu’à rétablissement de leurs droits.

Que de propos méprisants, que de vilénies et d’attaques insupportables.

Après les allocataires du RSA, du chômage (vous savez, tous ceux qui rédigent CV sur CV, qui postulent et postulent encore pour des emplois trop rares, parce-que les multinationales n’hésitent pas à supprimer des emplois pour augmenter le bénéfice de leurs actionnaires), après les “malades”, les jeunes, les travailleurs immigrés, les fonctionnaires, … ne restait plus qu’une alternative : les retraités et les salariés victimes de l’amiante.

Oui mais voilà, tant les retraités que les victimes de l’amiante, accompagnés de la CGT se sont rebiffés, ont refusé l’évidence et ont décidé de s’unir pour organiser la riposte.

En ce qui concerne les salariés “recalculés, des militants CGT concernés ont alerté toutes nos structures, de l’Union Locale de Bayonne jusqu’à la confédération, en passant par l’UD, leur fédération et la région. La prise en compte unanime et la mise en synergie de toutes nos forces a permis de peser dans le rapport de force et de contribuer à la régularisation de plusieurs dossiers (des images de l’initiative du 18 janvier à Bayonne sont disponibles sur le site du comité régional Aquitaine).

La situation de certains n’étant toujours pas réglée, il est nécessaire de continuer à faire pression et à rester attentif aux suites qui seront données.

De même, la question de l’amiante est un des axes revendicatifs forts de la CGT, et le collectif départemental ne cesse d’impulser des initiatives, d’accompagner les victimes et leurs familles avec les résultats positifs que l’on connaît.

Dans les mêmes temps, le gouvernement veut imposer des modifications qui auraient pour conséquence notamment de diminuer le montant des indemnisations versées aux victimes. Cette situation est tout aussi inacceptable.

C’est pourquoi la CGT appelle les salariés, syndiqués et militants à se joindre au rassemblement prévu le :

- Vendredi 27 janvier à 9h30 devant le TASS (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale) de Bayonne.

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