CONTRAT DE TRAVAIL EN DANGER, TVA SOCIALE : CE SONT ENCORE LES SALARIES QUI VONT PAYER

9 février 2012

POUR REFUSER QUE DEMAIN LES EMPLOYEURS PUISSENT MODIFIER SANS RECOURS POSSIBLE NOS HORAIRES DE TRAVAIL ET NOS REMUNERATIONS, UNE SOLUTION : FAISONS DU 29 FEVRIER 2012 UNE JOURNEE DE LUTTE ET DE MOBILISATION.

Après la loi TEPA (défiscalisation des heures supplémentaires), la RGPP, le projet de TVA “sociale”, et tous les mauvais coups portés à l’unisson par le patronat et le gouvernement à l’ensemble des salariés, nos dirigeants veulent au travers du dispositif ”

accords de compétitivité“, porter le coup final qui vise la destruction pure et simple du code du travail.

Sous prétexte de la crise et de la “compétitivité”, des négociations pourraient se tenir dans chaque entreprise qui permettraient au patronat d’imposer diminution des salaires et ajustement des horaires de travail. Nous, salariés, n’aurions alors que le choix entre accepter ce chantage ou un licenciement sans recours possible.

Ce projet est une mise à mort du code du travail et par là même du droit du travail acquis de dure lutte des décennies durant.

En effet, alors que le Président de la République dit donner deux mois à une négociation employeurs – syndicats sur les accords dit de « compétitivité » la majorité parlementaire tente le coup de force en modifiant dès maintenant l’architecture du droit du travail dans un article de loi « Warssmann ».

Une nouvelle fois, au vu de son bilan social et économique dramatique, le gouvernement et le chef de l’état visent le coup médiatique et voudraient nous convaincre, à quelques semaines de l’échéance électorale, que le dialogue social existe.

Mais que ce soit dialogue ou consultation, que pouvons nous attendre de ceux qui se sont contentés d’imposer sans jamais entendre les propositions des “partenaires sociaux” représentatifs du plus grand nombre : les organisations syndicales de salariés dont la CGT confortée 1er organisation représentative des salariés par les élections dans la fonction publique.

Critiqué dès son annonce par la CGT, ce projet de loi est maintenant également dénoncé par FO puis la CFDT.

La CGT considère indispensable que les syndicats de salariés élaborent une position commune pour s’opposer à ce déni de démocratie sociale.

NOUS NE LACHERONS RIEN ! PARTOUT, DANS LES ENTREPRISES ET AU-DELA, CONTINUONS A INFORMER POUR DENONCER CE PROJET ET METTRE NOS PROPOSITIONS DANS LE DEBAT PUBLIC.

ENSEMBLE COMME PARTOUT EN EUROPE, FAISONS DU 29 FEVRIER UNE JOURNEE DE MOBILISATION D’AMPLEUR

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