Initiée par la CGT dès le 19 décembre dernier, la mobilisation des salariés du groupe SAFRAN a franchi un pallier le jeudi 8 mars. A l’appel des organisations syndicales CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, et FO, les salariés ont débrayé simultanément sur tous les sites du groupe pour revendiquer :
des négociations annuelles obligatoires à la hauteur des enjeux,
l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes, dans la société comme au travail.
Confrontés à l’absence de reconnaissance sociale de la part de leur Direction, les salariés du groupe Safran, à l’appel de l’intersyndicale, ont fait du 8 mars une journée d’initiative nationale qui s’est traduite par des débrayages simultanés sur tous les sites.
Au vu des derniers éléments économiques et bénéfices dégagés par le groupe, grâce à la valeur ajoutée produite par le seul travail des salariés, les propositions employeurs sont inacceptables, tant pour les augmentations générales que pour le maintien des effectifs dans la production ou les conditions de travail.
Alors que le carnet de commande est rempli pour plusieurs années de travail, que le chiffre d’affaires augmente de plus de 9 %, les bénéfices de 27 %, les dividendes de 24 % par action, …., la CGT revendique d’autres choix stratégiques orientés vers l’intérêt collectif, et de nouveaux droits d’intervention pour les salariés dans la gestion des entreprises.
Il est urgent de redonner tout son sens à notre société, de redéfinir les priorités. L’entreprise doit être au service de l’humain et le travail facteur d’émancipation. Cela passe non seulement par l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes, mais aussi par une politique sociale ambitieuse et une modification d’ampleur de l’organisation du travail.
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