Plus de 150 salariés présents le 22 mars à Arudy, pour dénoncer les atteintes au fait syndical et revendiquer une autre politique industrielle

27 mars 2012

Le 22 mars, dans le cadre de la semaine d’initiatives nationales, la CGT a organisé un rassemblement devant l’usine Messier Fonderie à Arudy, pour porter les propositions CGT en matière de politique industrielle et dénoncer la discrimination syndicale.


Les choix politiques mis en œuvre depuis 5 ans par le gouvernement et le patronat ont conduit à creuser les déficits, à l’explosion du chômage total, tant des jeunes que des séniors, à une constante aggravation de la précarité, à l’appauvrissement des ménages et des territoires, à la dé-qualification de l’économie française.

Pour une réelle politique d’emplois industriels et de ré-industrialisation, la CGT revendique que :

  • le travail soit au cœur des politiques publiques,
  • que les investissements soient orientés vers l’emploi, les salaires, les qualifications,
  • la reconnaissance de la pénibilité par la prévention et par les départs anticipés en retraite,
  • une politique industrielle nationale et européenne basée sur la complémentarité, la coopération et les solidarités entre les salariés, citoyens et territoires.

En lieu et place de nos propositions, gouvernement et patronat préfèrent sanctionner les salariés dès lors qu’ils donnent leur avis, ou encore souhaitent être partie prenante dans l’avenir de leur entreprise où établissement.

Ils veulent maintenir leur pouvoir de droit ou de vie sur leur entreprise. Aussi une recrudescence de sanctions disciplinaires envers des salariés, des militants sont de plus en plus fréquentes sur notre département (Messier Fonderie, Soficar, ADAPEI, SPEG, PEP, etc…) et la liste n’est pas close.

Mais le pire c’est qu’ils ne savent pas s’arrêter car quand la DIRECCTE, suivie par le Ministère du Travail les déboutent de leur demande de licenciement, ils continuent soit au tribunal administratif ou pire par le harcèlement, la privation de travail (maintien de salariés à leur domicile durant des mois sans jamais régler le dossier). Le 22 mars, nous avons agi pour que nos droits soient reconnus, pour notre droit à dire notre mot dans la gestion de notre entreprise, pour que les libertés syndicales soient respectées.

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