Accord national interprofessionnel du 11 janvier. Une grave régression des droits sociaux

15 janvier 2013

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Voulue par l’exécutif lors de la conférence sociale de juillet 2012, la négociation sur la réforme du marché du travail s’est achevée vendredi 11 janvier 2013. Au terme de trois mois de négociations durant lesquels la partie patronale a campé sur des positions très régressives pour les droits individuels et collectifs des salariés, un accord a été soumis à la signature des organisations syndicales dont trois ont indiqué qu’elles parapheraient le texte (CFDT, CFTC et CGC). La CGT et FO se sont quant à elles clairement opposées au texte : “l’accord est inacceptable de notre point de vue”, a déclaré Agnès Le Bot dirigeante nationale de la CGT, qui a prévenu que “la partie n’était pas finie”. Ci-joint, le tract et le 4 pages confédéraux à distribuer largement


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Pour consulter le dossier complet, cliquez sur le lien :

http://www.cgt.fr/Moins-de-securite….

http://www.cgt.fr/Vos-droits-sont-e…

Le Bureau confédéral de la CGT confirme l’avis négatif de la délégation CGT sur l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 qui modifierait profondément le Code du Travail.

Ce texte marque une grave régression des droits sociaux des salariés et va a contrario des objectifs fixés par la « Grande Conférence sociale » et celle de la « lutte contre la pauvreté ». Il contient de multiples dispositions pour faciliter les licenciements et accentuer la flexibilité.

Le chantage à l’emploi est généralisé par des accords permettant la baisse des salaires et l’augmentation du temps de travail, ce sont les accords de « compétitivité/emploi » voulus par Nicolas SARKOZY.

La thèse du MEDEF est le principal fil conducteur de cet accord : « les licenciements d’aujourd’hui feront les emplois de demain ».

Il serait inconcevable que la majorité parlementaire et le Gouvernement, issus des élections de mai 2012, entérinent dans la loi les reculs sociaux dictés par le MEDEF.

Le Gouvernement, qui se dit attaché au Dialogue social, doit prendre en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentant bien plus de salariés que les syndicats potentiellement signataires.

La CGT attend du gouvernement un projet de loi d’une toute autre nature, qui protège les salariés contre les licenciements et la précarité.

La CGT va amplifier sa campagne d’information par l’édition d’un journal tiré à deux millions d’exemplaires à destination des salariés pour favoriser leur mobilisation dans les semaines à venir.

Montreuil, le 14 janvier 2013[

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