Métallurgie allemande

13 mai 2013

IG Metall envisage un mouvement plus dur sur les salaires

Ceux qui dans notre pays prennent souvent en exemple le modèle allemand, notamment pour louer un dialogue social prétendument pacifié devraient tourner 7 fois la langue dans leur bouche. Car après une grève “d’avertissement” qui a cloué au sol la Lufthansa en début de semaine et qui a débouché sur un accord salarial, voici que 50000 métallos ont débrayé jeudi 2 mai à l’appel d’IG Mettal pour les salaires.

“Issus de plus de 100 entreprises, il ont pris part aux premières actions et grèves d’avertissement”, a déclaré le syndicat dans un communiqué. IG Metall réclame 5,5 % de hausse cette année pour les 3,7 millions de salariés de la métallurgie, (automobile, électroménager, électronique…) .

Plusieurs séries de négociations ont déjà eu lieu avec la fédération patronale Gesamtmetall. L’organisation, qui commence toujours les discussions sans proposition chiffrée, a fini par mettre sur la table lundi une offre de hausse des salaires de 2,3 % sur 11 mois à compter du 1er juillet, rejetée par IG Metall qui a appelé à ces débrayages.

Après la grève d’avertissement qui a rassemblé 400 000 métallos sous forme de débrayages, de rassemblements la semaine dernière, le syndicat IG Metall envisage, faute d’accord avec le patronat du secteur, un vote pour lancer un mouvement de grève de plus forte ampleur.

Le syndicat réclame 5,5 % de salaire en plus cette année pour les 3,7 millions de salariés concernées, et plusieurs séries de négociations ont déjà eu lieu avec la fédération patronale Gesamtmetal qui campe toujours sur une proposition de 2,3 % sur 11 mois à compter du 1er juillet.

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