Cette table ronde pourrait réunir des élus du Conseil Général, des responsables associatifs, les instances de direction, les délégués syndicaux et les représentants du personnel de l’ensemble des MECS, mais aussi les Juges pour enfants et les Inspecteurs ASE ( Aide Sociale à l’Enfance).

Pourquoi la CGT demande cette table ronde ?

Pour la CGT, les logiques budgétaires doivent être définies en référence aux véritables besoins cliniques, éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques des publics, et non l’inverse, comme cela est le cas à travers les enveloppes fermées des futurs CPOM ( Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens) où toute discussion sera impossible .

Pour la CGT, plutôt que de rentrer dans le jeu de caresser sans cesse les financeurs dans le sens du poil, en affichant les coûts les plus bas possibles, uniquement pour rester “en vie” au détriment de la qualité des accompagnements et des prises en charge,et en aggravant les conditions de travail des salariés de ces établissements, les associations doivent définir une logique inverse, consistant à construire entre elles une solidarité, et exiger ensemble, des dotations budgétaires répondant aux besoins des missions qui sont les leurs.

Vous trouverez ci-joint la lettre envoyée au Conseil Général. Une copie de cette dernière a été également adressée aux :

Dirigeants du secteur PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) , Dirigeants du secteur protection de l’enfance du Conseil Général, Directeurs des MECS du département, Juges pour enfants, Inspecteurs du secteur Enfance et Famille, Délégués syndicaux des établissements, Représentants du personnel des MECS