Fleuron de l’industrie chimique nationale, c’est vers la fin des années 50 qu’une entreprise appelée Aquitaine-chimie naissait en Béarn.

Aquitaine-chimie produit à partir de résidus du raffinage du pétrole, des produits de base indispensables à l’industrie des plastiques et de la chimie.

Après avoir changé plusieurs fois de nom au gré des renversements de majorité ou de propriétaires, c’est sous le nom de

CELANESE qu’elle finit ses jours en 2009.

Durant toutes ces années, des salarié(e)s ont travaillé, souvent dans des conditions difficiles, alors que les actionnaires loin du lieu d’exploitation, amassaient les dividendes…, avant d’arrêter une production unique en France et en Europe.

En même temps qu’ils liquidaient l’usine pour la livrer à la ferraille, ces mêmes actionnaires liquidaient les salarié(e)s pour les livrer au chômage. C’est avec une profonde indignation que les salarié(e)s de Célanèse apprennent la décision de la Direction de la multinationale de fermer leur entreprise :

elle tourne à plein régime,

elle rapporte beaucoup au groupe,

elle dispose d’un personnel très performant.

L’usine rasée, ils sont nombreux les « bien-pensants »pour dire « passons à autre chose », « le passé est le passé ».

Nous voulons, au contraire, par la publication de cet ouvrage, qu’il reste une trace de ce que furent la vie et la lutte de nombreux salarié(e)s, et de l’immense injustice qu’ils ont ressentie lors de la fermeture de leur usine.

L’Institut d’Histoire Sociale CGT des Pyrénées-Atlantiques

Bon de souscription au livre