+ 26371 nouveaux syndiqués depuis janvier ! ET VOUS ?

1 juillet 2009

Depuis le début de l’année 2009, 26371 salariés, retraités, chômeurs ont rejoint la CGT. Ce sont donc 5739 adhésions nouvelles de plus qu’à la même date en 2008. Ces derniers jours à la faveur de la mobilisation du 1er mai 646 salariés ont pris la décision de se syndiquer à la CGT.

Conscients qu’ils ne peuvent plus rester isolés, ces salariés confirment ainsi le besoin de se rassembler, de faire front, de se mobiliser pour peser plus fort et se faire entendre du gouvernement et du patronat, sur l’emploi, les salaires, les conditions de travail…

Vous êtes 22 % de moins de 30 ans parmi ces nouveaux syndiqués de 2009. La Cgt a besoin de vous et vous avez besoin de la CGT. Cette progression de la jeunesse est intéressante et devrait nourrir les débats du prochain congrès de la CGT. Car nous avons besoin de faire bouger notre organisation, pour être plus encore le syndicat des moins de 30 ans qui ne représentant que 11 % des adhérents.

Sur cette question de la syndicalisation des jeunes, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault qui participait au dernier congrès du syndicat étudiant UNEF à Marseille le 24 avril 2009 assurait qu’il n’y « 

aura pas de syndicalisme efficace sans un bond en avant du nombre de syndiqué(es). Moins de 10 % des salariés français sont syndiqués, un salarié sur deux est désormais privé, de fait, de toute représentation syndicale directe : nous ne pouvons pas continuer comme cela. Un des plus grands handicaps du syndicalisme français, c’est son morcellement …. L’année 2009 est une année de congrès pour la CGT, il se déroulera à Nantes en décembre.

Parmi les nombreux défis à relever à cette occasion, nous devrons chercher à créer les conditions pour mieux répondre à notre mission de défense des intérêts de l’ensemble des salariés et futurs salariés. Se syndiquer, ce n’est pas entrer dans un moule, se rallier à une chapelle : c’est un choix de chaque individu comme il est, là où il est, d’investir dans l’action collective, pour retrouver et redonner confiance, pour répondre aux défis d’aujourd’hui, pour obtenir de nouvelles conquêtes sociales.

La syndicalisation, ne le cachons pas, se heurte à un certain nombre d’obstacles, dont certains tiennent à l’approche restrictive des employeurs, mais d’autres au syndicalisme lui-même. Le renouvellement des forces syndicales dépend aujourd’hui de la syndicalisation des nouvelles générations de salariés. Celles-ci n’ont choisi ni l’émiettement du syndicalisme, ni les formes d’organisation des organisations existantes, produit d’une histoire. Les fondements de l’engagement syndical sont communs à toutes les générations : se regrouper pour défendre ses intérêts individuels et collectifs, moraux et matériels. Mais les formes de l’engagement et les priorités revendicatives ne sont pas immuables. C’est pourquoi l’outil syndical doit se transformer pour que chacun y trouve sa place et que chaque génération s’approprie cet outil pour le mettre au service de ses aspirations et de ses revendications.

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