#8mars

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

8 MARS, JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

25 février 2025

L’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité dans nos entreprises et administrations ou dans les sphères publiques et privées.

 

Faibles rémunérations, carrières en accordéon, temps partiels imposés, difficile accès aux postes à responsabilité, les carrières des femmes sont semées d’embûches. Et c’est sur elles que repose le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale.

Majoritaire parmi les personnels de la Fonction publique et principales usagères, les coupes sombres envisagées dans le budget pour les services publics impacteront plus directement les femmes.

Année après année, toujours les mêmes inégalités au détriment des femmes :

–           Salaires de 23,5 % en moyenne inférieurs à ceux des hommes (en prenant en compte les temps partiels) et pensions de retraite 38 % moins élevées en moyenne que celles des hommes ;

–           Elles occupent 42,6 % des emplois de cadre alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes,

–           Elles représentent 57 % des Smicard-es,

–           Elles occupent 80 % des emplois à temps partiels dont beaucoup de temps partiels imposés ;

–           Elles sont à la tête de 82 % des familles monoparentales et prennent 95 % des congés parentaux.

 

Si la mobilisation intersyndicale a permis de faire reculer le gouvernement sur son projet d’imposer 3 jours de carence, il n’a pas renoncé à celui de baisser à 90 % la rémunération des agent.es en cas d’arrêt maladie. Nous combattrons cette injustice profonde aussi parce que c’est une mesure qui aggravera toujours plus les salaires et le pouvoir d’achat des femmes.

La lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont encore très en deçà des besoins. La convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail et la recommandation 206 associée sont appliquée à minima par la France.

Pour toutes ces raisons, partout en France, nous devons faire du 8 mars 2025 une puissante journée de mobilisation afin d’obtenir :

–           l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes,

–           la revalorisation des métiers à prédominance féminine,

–           la transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la révision en profondeur de l’index Egapro.

–           l’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes,

–           le financement des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance et la prise en charge de la dépendance,

–           plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et notamment une loi intégrale financée à la hauteur des besoins pour gagner des moyens opérationnels de lutte contre les VSS.

Toutes et tous en grève et en manifestation le 8 mars 2025
PAU
, 14h Place Clémenceau « VILLAGE » – 16h MANIFESTATION
BAYONNE, 14h Gare de Bayonne « VILLAGE » – 17h MANIFESTATION

28 février 2024

UNI.E.S pour la défense des droits des femmes, comme partout dans le monde, nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation. Parce que seules les actions visibles de toutes et tous pourront faire bouger la société et les gouvernements pour enfin obtenir l’égalité dans le respect de nos différences.

SOLIDARITÉ AVEC LES FEMMES DU MONDE ENTIER !
Solidarité avec celles qui font face à des bombardements massifs, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes. Solidarité avec toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer leur liberté et leurs droits.

POUR L’EGALITE SALARIALE ET DE CARRIERE
Les inégalités salariales, les bas salaires et désormais l’inflation dégradent les conditions de vie. Les femmes représentent 62 % des des bénéficiaires des banques alimentaires. Plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. 300 000 personnes dont 3 000 enfants vivent dans la rue. Les femmes, notamment les mères isolées, sont particulièrement impactées par la vie chère, elles occupent des emplois mal rémunérés, sont souvent percutées par la précarité et le temps partiel imposé et touchent un salaire en moyenne ¼ inférieur à celui des hommes. Les femmes, dont les retraites sont 40 % inférieures à celles des hommes, sont encore plus impactées par la dernière réforme.

POUR DES SERVICES PUBLICS AU SERVICE DE NOS BESOINS
L’idéologie libérale vise à casser et à privatiser les services publics : hôpital, école, EHPAD, logement. Ce sont les femmes qui compensent cette carence auprès des enfants comme des plus âgés, des malades, au détriment de leur carrière, de leur autonomie financière, de leur santé. Elles assument la grande majorité des tâches domestiques et d’éducation des enfants. Elles portent une charge mentale les obligeant à devoir constamment tout planifier.

POUR LA RECONNAISSANCE DES SPECIFICITES DES FEMMES EN MATIERE DE SANTE
Les maladies telles que l’endométriose doivent être reconnues comme un handicap et une affection longue durée et les jours de carence, double peine pour les travailleuses et travailleurs, doivent être supprimés. La liberté de disposer de son corps doit être affirmée avec la gratuité des moyens de contraception et l’ouverture de centres IVG, de centres de santé sexuelle et de maternités, ainsi qu’une inscription du droit à l’avortement dans la Constitution réellement protectrice.
Des sanctions pour toutes les entreprises et établissements dépourvus de plan de prévention des violences sexistes et sexuelles et de dispositif de signalement doivent être mises en place.

STOP AUX VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES ET EDUQUER A L’EGALITE
#MeToo est partout, dans tous les milieux, mais l’impunité persiste : seulement 1 % des viols condamnés, violences obstétricales et gynécologiques (VOG) systémiques et impunies, 56 % de victimes mineures, persistance du sexisme chez les jeunes, 134 féminicides en 2023 : nous réclamons une vraie politique visant à défendre les femmes, minorités de genre et enfants. Pour endiguer les violences patriarcales nous voulons aussi la mise en place d’une éducation non sexiste, d’une éducation au consentement et à l’égalité.

 

BAYONNE : VILLAGE FEMINISTE 15h40 PLACE DE LA LIBERTE

PAU : VILLAGE FEMINISTE 15h40 PLACE CLEMENCEAU / 17h30 MARCHE FEMINISTE

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Premiers signataires :
CGT 64, Solidaires 64, FSU 64, CFDT Béarn, PCF 64, NousToutes 64 Béarn, NPA Pays basque, LFI Nord Est, Comité palois du MRAP, Planning familial 64, LDH Pau 64 , GDS 64, Génération.s Béarn, PCOF, EELV Pays Basque, Génération Béarn, PCOF, GRS, GES64, NPA Béarn, EELV Béarn et Pays Basque

5 Tracts et 10 affichettes pour la grève féministe du 8 mars 2024 – #UnJourSansNous

9 février 2024

Le 8 mars n’est ni la fête de la femme, ni la fête des mères ou encore moins la Saint-Valentin.

C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie.
C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales.

Toujours un quart en moins

Dans toutes les entreprises et administrations où elles sont présentes, y compris dans les métiers à prédominance masculine, les femmes subissent des inégalités de carrière et de revenus –avec un impact supplémentaire de la maternité, sur le déroulement de leur carrière.
De plus, les tâches domestiques et familiales leur incombent toujours, et les violences sexistes et sexuelles persistent.

 #UnJourSansNous

Le 8 mars prochain, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la CGT, avec d’autres organisations syndicales et féministes en France et à travers la planète, appelle à une grève féministe afin de rendre visible ce que serait un jour sans femmes au travail.

Car un travailleur sur deux est une travailleuse et elles sont jusqu’à neuf sur dix dans de nombreux secteurs et métiers à prédominance féminine, si elles s’arrêtent, tout s’arrête !

Crèches, écoles, hôpitaux, Ehpad, commerces et services… fermés. Dans chaque entreprise et administration, plus de secrétariat, plus de compta, ni de service paie… L’économie serait de fait totalement à l’arrêt !

1 jour, 5 tracts, 10 affiches

À l’occasion du 8 mars, la CGT partage ses revendications pour gagner l’égalité entre les femmes et les hommes dans 1 tract généraliste et 4 tracts thématiques à lire et télécharger ici  ⤵️ Au verso, vous pouvez imprimer des affichettes parmi une sélection de 10 visuels dans deux styles graphiques différents.