#egalité

28 février 2024

UNI.E.S pour la défense des droits des femmes, comme partout dans le monde, nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation. Parce que seules les actions visibles de toutes et tous pourront faire bouger la société et les gouvernements pour enfin obtenir l’égalité dans le respect de nos différences.

SOLIDARITÉ AVEC LES FEMMES DU MONDE ENTIER !
Solidarité avec celles qui font face à des bombardements massifs, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes. Solidarité avec toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer leur liberté et leurs droits.

POUR L’EGALITE SALARIALE ET DE CARRIERE
Les inégalités salariales, les bas salaires et désormais l’inflation dégradent les conditions de vie. Les femmes représentent 62 % des des bénéficiaires des banques alimentaires. Plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. 300 000 personnes dont 3 000 enfants vivent dans la rue. Les femmes, notamment les mères isolées, sont particulièrement impactées par la vie chère, elles occupent des emplois mal rémunérés, sont souvent percutées par la précarité et le temps partiel imposé et touchent un salaire en moyenne ¼ inférieur à celui des hommes. Les femmes, dont les retraites sont 40 % inférieures à celles des hommes, sont encore plus impactées par la dernière réforme.

POUR DES SERVICES PUBLICS AU SERVICE DE NOS BESOINS
L’idéologie libérale vise à casser et à privatiser les services publics : hôpital, école, EHPAD, logement. Ce sont les femmes qui compensent cette carence auprès des enfants comme des plus âgés, des malades, au détriment de leur carrière, de leur autonomie financière, de leur santé. Elles assument la grande majorité des tâches domestiques et d’éducation des enfants. Elles portent une charge mentale les obligeant à devoir constamment tout planifier.

POUR LA RECONNAISSANCE DES SPECIFICITES DES FEMMES EN MATIERE DE SANTE
Les maladies telles que l’endométriose doivent être reconnues comme un handicap et une affection longue durée et les jours de carence, double peine pour les travailleuses et travailleurs, doivent être supprimés. La liberté de disposer de son corps doit être affirmée avec la gratuité des moyens de contraception et l’ouverture de centres IVG, de centres de santé sexuelle et de maternités, ainsi qu’une inscription du droit à l’avortement dans la Constitution réellement protectrice.
Des sanctions pour toutes les entreprises et établissements dépourvus de plan de prévention des violences sexistes et sexuelles et de dispositif de signalement doivent être mises en place.

STOP AUX VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES ET EDUQUER A L’EGALITE
#MeToo est partout, dans tous les milieux, mais l’impunité persiste : seulement 1 % des viols condamnés, violences obstétricales et gynécologiques (VOG) systémiques et impunies, 56 % de victimes mineures, persistance du sexisme chez les jeunes, 134 féminicides en 2023 : nous réclamons une vraie politique visant à défendre les femmes, minorités de genre et enfants. Pour endiguer les violences patriarcales nous voulons aussi la mise en place d’une éducation non sexiste, d’une éducation au consentement et à l’égalité.

 

BAYONNE : VILLAGE FEMINISTE 15h40 PLACE DE LA LIBERTE

PAU : VILLAGE FEMINISTE 15h40 PLACE CLEMENCEAU / 17h30 MARCHE FEMINISTE

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Premiers signataires :
CGT 64, Solidaires 64, FSU 64, CFDT Béarn, PCF 64, NousToutes 64 Béarn, NPA Pays basque, LFI Nord Est, Comité palois du MRAP, Planning familial 64, LDH Pau 64 , GDS 64, Génération.s Béarn, PCOF, EELV Pays Basque, Génération Béarn, PCOF, GRS, GES64, NPA Béarn, EELV Béarn et Pays Basque

5 Tracts et 10 affichettes pour la grève féministe du 8 mars 2024 – #UnJourSansNous

9 février 2024

Le 8 mars n’est ni la fête de la femme, ni la fête des mères ou encore moins la Saint-Valentin.

C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie.
C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales.

Toujours un quart en moins

Dans toutes les entreprises et administrations où elles sont présentes, y compris dans les métiers à prédominance masculine, les femmes subissent des inégalités de carrière et de revenus –avec un impact supplémentaire de la maternité, sur le déroulement de leur carrière.
De plus, les tâches domestiques et familiales leur incombent toujours, et les violences sexistes et sexuelles persistent.

 #UnJourSansNous

Le 8 mars prochain, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la CGT, avec d’autres organisations syndicales et féministes en France et à travers la planète, appelle à une grève féministe afin de rendre visible ce que serait un jour sans femmes au travail.

Car un travailleur sur deux est une travailleuse et elles sont jusqu’à neuf sur dix dans de nombreux secteurs et métiers à prédominance féminine, si elles s’arrêtent, tout s’arrête !

Crèches, écoles, hôpitaux, Ehpad, commerces et services… fermés. Dans chaque entreprise et administration, plus de secrétariat, plus de compta, ni de service paie… L’économie serait de fait totalement à l’arrêt !

1 jour, 5 tracts, 10 affiches

À l’occasion du 8 mars, la CGT partage ses revendications pour gagner l’égalité entre les femmes et les hommes dans 1 tract généraliste et 4 tracts thématiques à lire et télécharger ici  ⤵️ Au verso, vous pouvez imprimer des affichettes parmi une sélection de 10 visuels dans deux styles graphiques différents.

 Pau-Banlieue-Nay

Jeudi 11 janvier 2024-18h30 : Contre l’immunité des agresseurs, pour les droits des femmes à disposer de leur corps et leur droit à une vie digne

10 janvier 2024

Nous sommes féministes. Nous sommes de celles qui reçoivent les paroles des victimes chaque jour, de celles qui ne veulent plus compter les viols, les incestes, les féminicides, les agressions sexuelles et sexistes, de celles qui ne cessent de prôner la transformation de nos politiques publiques pour en finir avec toutes les violences faites aux femmes, aux enfants et aux minorités de genre.

Contre l’immunité des agresseurs, pour les droits des femmes à disposer de leur corps et leur droit à une vie digne.

RASSEMBLONS-NOUS

JEUDI 11 JANVIER 18H30
PRÉFECTURE DE PAU

Nous dénonçons, nous agissons, nous luttons sans relâche contre ce fléau. Nous écoutons les paroles des victimes. Leurs drames ne sont pas des fictions. Nous sommes solidaires et déterminées face à cette réalité qui touche toutes les femmes, qu’elles soient célèbres ou non. Nous sommes fières de chacune d’entre nous, de celles qui parlent et de celles qui ne peuvent pas. Dans ce monde qui laisse les victimes dernières de cordée sans justice, nous croyons à la présomption de sincérité.

Emmanuel Macron a tranché au plus haut sommet de l’Etat, à l’image de son bilan en la matière : “il y a la présomption d’innocence”, “Gérard Depardieu rend fière la France”, dénonçant une prétendue “chasse à l’homme” exercée contre l’acteur dont il est “un grand admirateur”, dissimulant volontairement le fait qu’il est mis en examen depuis 2020 pour viol et agression sexuelle et occultant les nombreux témoignages existants sur l’attitude sexiste et dangereuse de l’acteur à l’encontre des femmes sur les plateaux de tournage.

Le Président n’a pas eu un mot de solidarité à l’égard des victimes présumées et pas le moindre regard critique sur les propos et agissements répréhensibles relevant de la justice dont tout le monde a été témoin grâce au reportage de Complément d’enquête.

Ce choix assumé de se tenir du coté d’un auteur de violences, venant d’un Président de la République, garant des institutions, invalide la parole des plaignantes et entrave leur recours à la justice, anéantit leurs espoirs de reconnaissance du préjudice subi, contrarie leurs tentatives de reconstruction. Autoproclamé champion de la lutte contre les violences faites aux femmes, le président Macron s’avère être, ni plus ni moins, un défenseur des agresseurs présumés. Déjà en décembre 2021 pendant l’affaire Nicolas Hulot, il discréditait les féministes en les comparant à une « société de l’Inquisition’ faisant d’elles des bourreaux, là où elles sont en réalité victimes ou défenseures de ces dernières.

Relisons tous les témoignages individuels, chacune d’entre nous sait de quoi il s’agit quand nous disons #Metoo : la violence patriarcale s’exerce sur nous au quotidien, quel que soit notre âge, notre métier, notre condition sociale. Pour rappel, les mis en cause dans ces affaires sont à 96 96 des hommes, les femmes et les filles représentent 86 96 des victimes de violences sexuelles. Parmi toutes les victimes, 56 % sont mineures. Nous dénonçons de nouveau aujourd’hui ces chasseurs qui nous voient comme leur proie, qui nous pensent à leur disposition, qui supposent que le sexe et la violence se confondent à leur profit et pour leurs prétendus besoins. Nous voulons que cessent rapidement les laisser-faire et les passe-droits car les agresseurs n’existent pas qu’au cinéma, ils sont aussi présents dans notre quotidien. Ce quotidien dont la violence est validée et acceptée par le Président de la République. Un vieux monde revendiqué par une tribune qui met un j majuscule à Justice en méprisant les victimes et en défendant un homme qui pense au clitoris d’une petite fille quand elle fait du cheval. Les signataires savent ne prendre aucun risque : seules 196 des plaintes pour viol aboutit à une condamnation. La défaillance de notre système judiciaire nourrit l’impunité.

Les féministes contemporaines luttent jour après jour depuis les années 1970 contre les violences faites aux femmes, aux minorités de genre, aux enfants. Elles soutiennent celles et ceux qui les subissent dans leur long cheminement vers la reconstruction après avoir vécu l’indicible. Les victimes qui ont fait le choix de recourir à la justice, se heurtent bien souvent à un système qui refuse de les entendre, de les comprendre, de les croire et de les reconnaître. Depuis #Metoo, la tolérance sociale reculait, des progrès étaient accomplis. Ne laissons pas anéantir ces progrès par des propos irresponsables, graves et sexistes du Président de la République qui a porté atteinte aux droits des victimes et aux droits de toutes les femmes et des enfants.

Le vieux monde doit disparaître ne laissons pas ceux qui ont peur de le perdre défendre ses vestiges pourrissants.

Nous continuerons à défendre avec détermination les droits des femmes à disposer de leur corps et leur droit à une vie digne, débarrassée des violences sexistes et sexuelles, une vie dans laquelle chaque agresseur, quel que soit son statut, ne pourra se retrancher derrière une quelconque immunité.

 Pau-Banlieue-Nay

Le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

23 novembre 2023

En cette journée internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh.

Nous sommes solidaires des femmes afghanes sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque, des femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté, des femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire…

Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique, dans tous les milieux sociaux.

Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà : victimes de racisme, migrantes, sans papiers, précarisées, en situation de handicap, lesbiennes, bi, trans, en situation de prostitution ou victimes de l’industrie pornocriminelle.

Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

En France, depuis 2017 ce sont 844 féminicides ayant fait plus de 1 000 enfants orphelins le plus souvent commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3 %).

Toutes ces violences ne sont pas une fatalité.

Agissons ensemble pour exiger d’œuvrer à une paix juste et durable partout dans le monde, l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs.

Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre. Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros.

L’État en dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte.

Agissons ensemble pour exiger l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences.

Le 25 novembre, rejoignons les rassemblements
organisés partout en France.

A PAU – 14h30 PLACE CLEMENCEAU