#manifestation

 Bayonne Hendaye Mauléon Mourenx-Lacq-Orthez Oloron Pau-Banlieue-Nay

Salaires, retraites, services publics, industrie : le 1er octobre, on se mobilise pour gagner des avancées

21 septembre 2024

Mépris de démocratie ! La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre tourne le dos au vote des Françaises et des Français : non seulement Emmanuel Macron ne tient pas compte du front qui a empêché l’extrême droite d’arriver au pouvoir, mais les reculs sociaux, rejetés dans les urnes, vont se poursuivre et risquent même de s’aggraver avec le soutien du RN.

La colère est forte

Alors que les services publics, à commencer par l’hôpital et l’école, sont gravement en danger, on nous promet une nouvelle et violente politique de baisse des dépenses publiques.

Les politiques concernées, telles que le travail, la santé, l’éducation, la recherche, l’environnement, devraient pourtant être des priorités absolues. Face au déficit, il faut au contraire augmenter les recettes ! Or cette solution est systématiquement rejetée, avec un refus dogmatique de mettre sur la table l’imposition des plus riches et la taxation des dividendes qui explosent.

L’austérité c’est toujours pour les mêmes !

Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser !

Double utilité de se mobiliser le 1er octobre

MANIFESTER pour gagner le vote par les député·es de mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les prix. La fragilité politique du gouvernement est un point d’appui pour gagner des avancées concrètes !

FAIRE GRÈVE pour gagner des augmentations de salaire et l’ouverture de négociations dans chaque entreprise. Pas question que nos salaires ne suivent pas les prix alors que les dividendes explosent !

→ Trouvez une mobilisation près de chez vous

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraité-e-s : Avec ou sans tracteur, toutes et tous dans la rue le 26 mars !

19 mars 2024

Les faits contredisent les promesses

« Dans les cinq ans qui viennent, je ne touche pas à la retraite de celles et de ceux qui sont aujourd’hui des retraités. Leur retraite sera préservée, il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel  » : ça, c’était la promesse du candidat Emmanuel Macron en 2017.

La réalité, les faits, ce sont une inflation de 17 % depuis début 2017 (en rouge sur le graphique) et des décisions politiques de gel des pensions ou de revalorisation inférieure à l’inflation qui ont limité l’augmentation des pensions à 7,9 % depuis le début de 2017 (en bleu sur le graphique).

Toutes les personnes en retraite ont perdu au moins 9,1 % de pouvoir d’achat, plus le cumul des pertes de chacun des 84 mois qui s’élève à près de 3 mois de pension !

C’est pire pour celles et ceux qui ont subi l’augmentation de 25 % de la CSG en 2018 : perte de 11 % et de 4 mois de pension !

La revalorisation des pensions de 5,3 % au 1er janvier 2024 n’est pas un cadeau, il s’agit de la stricte application de l’article L.161-25 du Code de la Sécurité sociale qui revalorise chaque année la pension de base en fonction de l’inflation. Nos mobilisations du 24 octobre ont imposé le respect de la loi !

Le 26 mars prolonge le 24 octobre, sa réussite imposera la prise en compte des revendications des retraité·es.

Pour les personnes en retraite, l’augmentation des prix subie est supérieure à l’inflation « officielle ».

C’est ce que révèle l’enquête « Budget de famille » de l’Insee : les dépenses incompressibles augmentent davantage pour les seniors :

– L’alimentation, qui augmente bien plus que l’inflation, représente plus de 20 % des dépenses des plus de 74 ans contre seulement 11 % chez les moins de 35 ans. En un an, l’alimentation a augmenté de 7,6 % pour les séniors.

– L’énergie du logement, qui augmente énormément, pèse 5,2 % dans la consommation des ménages et 6,2 % pour les plus de 74 ans, qui sont plus souvent « à la maison », qui ont des appartements plus grands, qui utilisent davantage gaz et fioul dont les prix ont bien plus augmenté que ceux de l’électricité.

Pour les personnes en retraite, la santé coûte de plus en plus cher, trop cher

Les gouvernements ont la Sécurité sociale dans le collimateur. Ils ne supportent pas que tout le monde ait droit aux mêmes soins. L’idéologie libérale préfère la complémentaire qui rembourse une dépense de santé en fonction du montant de la cotisation.

Ces gouvernements :

assèchent les ressources de la Sécurité sociale, notamment par une politique d’exonérations, par le transfert de le dette Covid, …

réduisent le rôle de la Sécu par les franchises médicales, les dépassements d’honoraires, … et par le doublement du montant des franchises et participations forfaitaires qui constitue une perte de pouvoir d’achat de 800 millions d’euros,

transfèrent les compétences de la Sécu aux complémentaires santé, onéreuses et inégalitaires, par exemple le 100 % santé pour les yeux, les oreilles et les dents, ce qui augmente le tarif des complémentaires santé, de 40 % depuis 2018, de

+7,1 % en 2023 et de +20 % pour les séniors en 2024.

Maintenant et de plus en plus, pour être bien soigné, il faut pouvoir se payer une bonne complémentaire.

C’est scandaleux, d’autant plus que les personnes âgées, qui dépensent plus pour leur santé, doivent cotiser plus. Beaucoup trop de retraité·es doivent renoncer à une complémentaire et, de fait, à l’accès aux soins.

  • Nous revendiquons le 100 % Sécu pour les soins et des services publics de proximité !Vivre en Ehpad est parfois nécessaire, malgré les scandales révélés dans le livre « Les fossoyeurs », le manque de places, la maltraitance due au manque de personnels bien formés. Mais l’Ehpad coûte plus cher que la pension, pour la quasi-totalité des résident·es !Les gouvernements méprisent les retraité·es en promettant et en repoussant toujours une loi « grand âge ». Maintenant, la nouvelle ministre des Solidarités Catherine Vautrin, déclare le 24 janvier 2024 « Tout ne passe pas par la loi  » et le 1er ministre Gabriel Attal n’en a pas parlé !
    • Nous revendiquons un grand service public de l’autonomie avec zéro reste à charge !Tout cela engendre une augmentation de la pauvreté des retraité·es les plus démunis. Selon  la  DREES,  pendant  10  ans,« seulement » 560 000 ont touché le minimum vieillesse, leur nombre augmente depuis 2017, année d’arrivée du président E. Macron, il atteint 700 000 après une augmentation de 67 000 en 2022 !

      Et, en même temps, en France selon Oxfam :

      • En dix ans, le nombre de milliardaires a été multiplié par trois, leur fortune a été multipliée par quatre.
      • Les quatre milliardaires français les plus riches et leurs familles ont vu leur fortune augmenter de 87 % depuis 2020. Dans le même temps, la richesse cumulée de 90 % de la population a baissé.
      • Sur cette même période, les 42 milliardaires français (dont 6 femmes) ont gagné 230 milliards d’euros, autant que pour faire un chèque de 3 400 euros pour chaque Français.
      • Les 1 % les plus riches détiennent 36 % du patrimoine financier total en France alors que plus de 80 % des Français ne déclarent posséder ni assurance-vie, ni actions directement

Le 26 mars, frappons un grand coup !

A pied, avec une canne, un déambulateur ou un tracteur,

imposons-nous dans la rue !

Manifestation à 10 h 30

Place Clémenceau – Pau

Mairie de Bayonne

Une délégation rencontre le député Mr BRU, le 25 Mars à 10h45.
Venez nous accompagner. Rendez-vous à sa permanence Quartier Kleber, 3 bd des cascais à Biarritz

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Non à la loi immigration ! Manifestations Dimanche 21 Janvier

15 janvier 2024

Pour faire diversion et éviter de traiter les questions sociales sur les salaires et l’emploi, Emmanuel Macron a fait le choix de mettre à l’ordre du jour une nouvelle loi sur l’immigration alors que depuis quarante ans il y a déjà eu 29 réformes.

Le contenu de la loi reprend les principales propositions du Rassemblement national et remet en cause nos principes républicains.

Manifestations Dimanche 21 Janvier 11h00

Préfecture Pau / Sous-Préfecture Bayonne

Une loi xénophobe :

  • assimilant l’immigration à l’insécurité ;
  • stigmatisant l’étranger·e par sa nationalité, sa religion ;
  • soutenue par l’extrême droite.

Une loi en opposition aux valeurs républicaines :

  • application du principe de préférence nationale pour l’accès aux allocations ;
  • remise en cause du droit du sol pour les enfants de parents étrangers ;
  • contraire à la Constitution sur de nombreux points. Une loi contre les femmes et les familles :
  • précarisant davantage les femmes qui pour la plupart travaillent dans les métiers souvent dévalorisés ;
  • remettant en cause le droit aux APL, aux hébergements d’urgence ;
  • remettant en cause l’accès à l’aide médicale d’État ;
  • favorisant l’expulsion des enfants.

Une loi par et pour le capital  :

  • La précarisation des travailleur·ses étranger ·es va permettre de tirer l’ensemble des droits des travailleur·ses vers le bas et contribuer au dumping social.

Il faut rappeler que l’immigration ne coûte pas – c’est au contraire une richesse pour notre pays. Chaque année, les travailleuses et travailleurs étranger·es font rentrer 60 milliards d’euros de cotisations sociales et d’impôts.

Elles et ils occupent des secteurs essentiels pour l’économie, dans le bâtiment, le nettoyage, le traitement des déchets ou encore dans les métiers de la santé où nombre de soignant·es sont des travailleurs et travailleuses étranger·es. L’immigration, très souvent jeune, atténue le vieillissement de la population. 

La CGT porte d’autres propositions, notamment la régularisation des travailleuses et travailleurs pour éviter le dumping social et l’égalité de traitement entre tou·tes les salarié·es. C’est dans ce cadre que la CGT exige la régularisation des travailleur·ses en grève en Région parisienne et dans le Nord.

Pour gagner des droits pour toutes et tous, pour s’opposer à la loi « immigration », gagner la non-promulgation de la loi, peser sur les décisions du Conseil constitutionnel et obtenir une régularisation de droit de tou·tes les travailleur·ses sans papiers.

Le 21 janvier 2024, avec la CGT et de nombreuses organisations syndicales et associations, manifestons partout en France.

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

SAMEDI 13 JANVIER à 15H : Manifestations citoyennes à PAU et BAYONNE-Halte aux massacres à Gaza et en Cisjordanie

12 janvier 2024

Manifestations citoyennes à PAU (Préfecture) et BAYONNE (Place de la Liberté)

SAMEDI 13 JANVIER à 15H

Halte aux massacres à Gaza et en Cisjordanie !
Cessez-le-feu total et permanent, protection du peuple palestinien,
sanctions contre L’État d’Israël !

Trois mois de massacres contre la population de Gaza : c’est un crime contre toute l’Humanité qui continue sous nos yeux.

C’est une guerre atroce et criminelle que l’État d’Israël mène depuis plus de trois mois contre la population palestinienne de Gaza. Ce sont aujourd’hui 23.000 morts qui ont été répertoriés, dont plus de 70 % de femmes et d’enfants, 59.000 blessés, 8.000 disparus. Des centaines de familles ont été anéanties, plus de 100 journalistes et plus de 300 médecins et travailleurs de la santé ont été tués. 85 % de la population a été forcée de quitter son logement. La population est dans une insécurité totale, entassée dans des tentes ou des abris de fortune, soumise à des bombardements incessants, et privée d’eau, de nourriture, de médicaments, d’électricité et de carburants.

De plus en plus d’organisations et d’experts internationaux font état d’un génocide en cours.

On est sans nouvelles de milliers de personnes arrêtées par l’armée israélienne dans des conditions inhumaines et dégradantes et emmenées vers des destinations inconnues.

Les universités et les écoles ont été particulièrement ciblées, la plupart des hôpitaux ont été bombardés ou mis hors d’usage, la moitié des logements sont détruits. Une bonne partie des infrastructures ont été détruites ou mises hors d’usage.

Comme l’a souligné le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies, Martin Griffiths, la Bande de Gaza est « tout simplement devenue inhabitable, c’est un lieu de mort et de désespoir » et ses habitants « font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde ». L’intention d’en expulser la population palestinienne est aujourd’hui revendiquée publiquement par plusieurs ministres du gouvernement israélien.

La Cour Internationale de Justice, saisie par l’Afrique du Sud, examine en urgence les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide commis par l’État d’Israël contre la population palestinienne de Gaza, et les moyens d’y mettre fin. D’autres États s’y sont joints.

En Cisjordanie, sous état de siège, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 330 morts depuis le 7 octobre. Le processus de

colonisation       connait       une      accélération
particulièrement inquiétante avec neuf nouvelles colonies sauvages sur les trois derniers mois et la destruction ciblés des cultures palestiniennes. Nous dénonçons ce processus de nettoyage ethnique. Plus de 5.000 Palestiniens ont été arrêtés depuis le 7 octobre par l’armée d’occupation. Près de 10.000 Palestiniens sont détenus par Israël dans des conditions inhumaines et au mépris du droit international.

Tous les prisonniers politiques palestiniens, tous les otages civils israéliens, doivent être libérés.

 

Il est plus que temps d’agir

Nous dénonçons la complicité active des États-Unis, qui financent et livrent armes et munitions à Israël et bloquent les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour un cessez-le-feu. Nous dénonçons l’attitude ambiguë des autorités françaises, qui ont soutenu cette agression et se prononcent pour une trêve humanitaire sans exiger un cessez-le-feu immédiat.

Nous exigeons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations. Nous exigeons l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide humanitaire d’urgence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza.

Nous demandons la protection du peuple palestinien, que ce soit à Gaza, en Cisjordanie y compris à Jérusalem-Est, ou en Israël même.

Nous exigeons que la France et l’Union européenne posent des actes, en arrêtant immédiatement toute coopération militaire et sécuritaire avec l’État d’Israël et en prenant des sanctions contre celui-ci, dont la suspension de l’accord d’association UE-Israël.

Nous demandons aux autorités françaises de s’associer à la démarche de l’Afrique du Sud auprès de la Cour Internationale de Justice. Nous exigeons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations. Nous exigeons l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide humanitaire d’urgence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza. Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination. Elle implique le démantèlement des colonies et la fin de l’occupation israélienne, ainsi que le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU, y compris la résolution 194 qui prévoit le droit au retour des réfugiés.

 

Comme dans de nombreuses villes à travers le monde entier, nous serons rassemblé·es ce samedi 13 janvier à 15h pour réclamer : un cessez-le feu total, immédiat et permanent, l’arrêt définitif de la guerre contre le peuple palestinien et des déplacements forcés de la population, la levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza, la Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie, l’Arrêt immédiat de toute coopération militaire, et la prise de sanctions contre Israël !

 Pau-Banlieue-Nay

Jeudi 11 janvier 2024-18h30 : Contre l’immunité des agresseurs, pour les droits des femmes à disposer de leur corps et leur droit à une vie digne

10 janvier 2024

Nous sommes féministes. Nous sommes de celles qui reçoivent les paroles des victimes chaque jour, de celles qui ne veulent plus compter les viols, les incestes, les féminicides, les agressions sexuelles et sexistes, de celles qui ne cessent de prôner la transformation de nos politiques publiques pour en finir avec toutes les violences faites aux femmes, aux enfants et aux minorités de genre.

Contre l’immunité des agresseurs, pour les droits des femmes à disposer de leur corps et leur droit à une vie digne.

RASSEMBLONS-NOUS

JEUDI 11 JANVIER 18H30
PRÉFECTURE DE PAU

Nous dénonçons, nous agissons, nous luttons sans relâche contre ce fléau. Nous écoutons les paroles des victimes. Leurs drames ne sont pas des fictions. Nous sommes solidaires et déterminées face à cette réalité qui touche toutes les femmes, qu’elles soient célèbres ou non. Nous sommes fières de chacune d’entre nous, de celles qui parlent et de celles qui ne peuvent pas. Dans ce monde qui laisse les victimes dernières de cordée sans justice, nous croyons à la présomption de sincérité.

Emmanuel Macron a tranché au plus haut sommet de l’Etat, à l’image de son bilan en la matière : “il y a la présomption d’innocence”, “Gérard Depardieu rend fière la France”, dénonçant une prétendue “chasse à l’homme” exercée contre l’acteur dont il est “un grand admirateur”, dissimulant volontairement le fait qu’il est mis en examen depuis 2020 pour viol et agression sexuelle et occultant les nombreux témoignages existants sur l’attitude sexiste et dangereuse de l’acteur à l’encontre des femmes sur les plateaux de tournage.

Le Président n’a pas eu un mot de solidarité à l’égard des victimes présumées et pas le moindre regard critique sur les propos et agissements répréhensibles relevant de la justice dont tout le monde a été témoin grâce au reportage de Complément d’enquête.

Ce choix assumé de se tenir du coté d’un auteur de violences, venant d’un Président de la République, garant des institutions, invalide la parole des plaignantes et entrave leur recours à la justice, anéantit leurs espoirs de reconnaissance du préjudice subi, contrarie leurs tentatives de reconstruction. Autoproclamé champion de la lutte contre les violences faites aux femmes, le président Macron s’avère être, ni plus ni moins, un défenseur des agresseurs présumés. Déjà en décembre 2021 pendant l’affaire Nicolas Hulot, il discréditait les féministes en les comparant à une « société de l’Inquisition’ faisant d’elles des bourreaux, là où elles sont en réalité victimes ou défenseures de ces dernières.

Relisons tous les témoignages individuels, chacune d’entre nous sait de quoi il s’agit quand nous disons #Metoo : la violence patriarcale s’exerce sur nous au quotidien, quel que soit notre âge, notre métier, notre condition sociale. Pour rappel, les mis en cause dans ces affaires sont à 96 96 des hommes, les femmes et les filles représentent 86 96 des victimes de violences sexuelles. Parmi toutes les victimes, 56 % sont mineures. Nous dénonçons de nouveau aujourd’hui ces chasseurs qui nous voient comme leur proie, qui nous pensent à leur disposition, qui supposent que le sexe et la violence se confondent à leur profit et pour leurs prétendus besoins. Nous voulons que cessent rapidement les laisser-faire et les passe-droits car les agresseurs n’existent pas qu’au cinéma, ils sont aussi présents dans notre quotidien. Ce quotidien dont la violence est validée et acceptée par le Président de la République. Un vieux monde revendiqué par une tribune qui met un j majuscule à Justice en méprisant les victimes et en défendant un homme qui pense au clitoris d’une petite fille quand elle fait du cheval. Les signataires savent ne prendre aucun risque : seules 196 des plaintes pour viol aboutit à une condamnation. La défaillance de notre système judiciaire nourrit l’impunité.

Les féministes contemporaines luttent jour après jour depuis les années 1970 contre les violences faites aux femmes, aux minorités de genre, aux enfants. Elles soutiennent celles et ceux qui les subissent dans leur long cheminement vers la reconstruction après avoir vécu l’indicible. Les victimes qui ont fait le choix de recourir à la justice, se heurtent bien souvent à un système qui refuse de les entendre, de les comprendre, de les croire et de les reconnaître. Depuis #Metoo, la tolérance sociale reculait, des progrès étaient accomplis. Ne laissons pas anéantir ces progrès par des propos irresponsables, graves et sexistes du Président de la République qui a porté atteinte aux droits des victimes et aux droits de toutes les femmes et des enfants.

Le vieux monde doit disparaître ne laissons pas ceux qui ont peur de le perdre défendre ses vestiges pourrissants.

Nous continuerons à défendre avec détermination les droits des femmes à disposer de leur corps et leur droit à une vie digne, débarrassée des violences sexistes et sexuelles, une vie dans laquelle chaque agresseur, quel que soit son statut, ne pourra se retrancher derrière une quelconque immunité.

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Manifestations citoyennes à PAU et BAYONNE-Mardi 9 janvier- pour une paix juste et durable en Palestine et en Israël

9 janvier 2024

Manifestations 9 janvier à 18H30

RDV devant la préfecture à Pau et Place de la Liberté à Bayonne

Depuis 3 mois, l’Etat d’Israël conduit une guerre sans pitié contre la population de GAZA en grande partie déplacée, encerclée de toute part et soumise à un implacable blocus qui la prive d’eau et de nourriture. Plus d’un pour cent de la population gazaouie a déjà péri sous les bombes israéliennes, dont près de 10 000 enfants, auxquels s’ajoutent des milliers de disparu·es encore sous les décombres et des dizaines de milliers de malades et de blessé·es qu’un système de santé à l’agonie ne parvient pas à prendre en charge.

Présentée comme une riposte aux attaques du 7 octobre, l’offensive israélienne dévoile chaque jour un peu plus son véritable objectif : conduire un nouveau nettoyage ethnique visant à expulser la population palestinienne et à réintroduire des colons israéliens à Gaza. Les récentes déclarations du Ministre

des Finances, Bezalel Smotrich, en attestent  : « Si nous agissons de manière stratégiquement correcte et encourageons l’émigration, s’il y a 100 000 ou 200 000 Arabes à Gaza et non pas 2 millions, tout le discours du jour d’après [la guerre] sera complètement différent ».

Parce qu’il est indispensable que la France pèse de tout son poids pour mettre fin à ce crime contre la population palestinienne, mardi 9 janvier, pour la 10ème fois en un peu plus de deux mois, nos organisations appellent la population des Pyrénées Atlantiques à se rassembler et à exprimer son attachement à la paix.

Pour un cessez-le feu immédiat à Gaza, pour l’arrêt définitif des bombardements et des déplacements forcés de population, pour la levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza, pour la libération des otages civils israéliens et la protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie, nous vous donnons rendez-vous mardi 9 janvier à 18h30 devant la Préfecture de Pau et la mairie de Bayonne.

A PAU, le 5 janvier 2024.

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

22 décembre 2024 : APPEL SOLENNEL AU MONDE DU TRAVAIL, A LA POPULATION MOBILISONS-NOUS CONTRE LA LOI IMMIGRATION !

21 décembre 2023

L’adoption de ce texte par l’Assemblée Nationale est à marquer du sceau de l’ignominie. Ce texte inspiré par les idées du RN fait sauter des digues, laisse le champ libre à une xénophobie et à un racisme aujourd’hui complètement décomplexés.

Cette loi est la plus régressive des 40 dernières années pour les droits et conditions de vie des personnes étrangères, y compris celles présentes depuis longtemps en France : enfermement et expulsions de personnes protégées au titre de la vie privée et familiale, refus ou retrait du droit au séjour au motif de menaces à l’ordre public, rétablissement du délit de séjour irrégulier, atteintes au droit à la santé et à la vie familiale, restriction de l’accès aux titres de séjour pour les étudiant·es et les personnes malades, mise en place et renforcement de tous les freins à l’intégration… Faute de titre de séjour, la vie d’un nombre croissant de personnes étrangères en France, extrêmement précarisées, sera rendue infernale. Les principes d’égalité, de solidarité et d’humanité, qui fondent notre République, semblent ne plus être aujourd’hui une boussole légitime de l’action gouvernementale. Face à ce marasme politique, nos organisations appellent le monde du travail, et plus largement la population à un sursaut républicain en rejetant ce texte aussi inhumain que dangereux pour notre État de droit.

Exigeons la non-promulgation de cette Loi !

Contre le racisme, la xénophobie

Pour l’égalité des droits, la solidarité et la République Sociale.

Nous appelons à un rassemblement unitaire et large :

Vendredi 22 décembre 18 heures.

BAYONNE SOUS-PREFECTURE

PAU PREFECTURE

Suite au vote de la loi Darmanin, vous trouverez ci-joint :

  1. Une déclaration confédérale,
  2. Une lettre ouverte à Macron signée par plusieurs organisations syndicales (dont la CGT), associations et partis politiques,
  3. Un appel de personnalités paru ce matin dans L’Humanité signé notamment par Sophie Binet.

 

Un tract confédéral sera rapidement mis à disposition.

La CGT est à l’initiative pour construire et annoncer rapidement la mobilisation la plus unitaire possible, avec un premier temps fort en janvier.

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Rassemblements et manifestations citoyennes-Sam 9 Déc.-Pour un cessez le feu immédiat et définitif

yellow and red round plastic
5 décembre 2023

HALTE AU MASSACRE A GAZA !

LA FRANCE DOIT EXIGER UN CESSEZ-LE FEU IMMEDIAT

L’armée israélienne soumet la Bande de Gaza à des bombardements d’une violence inouïe et à un blocus total qui prive la population d’eau, de nourriture, de médicaments.

Les hôpitaux, lorsqu’ils fonctionnent, opèrent aujourd’hui sans anesthésiques.

En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons ainsi qu’à un bouclage du territoire.

Nous demandons un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza, la fin des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée immédiate du blocus.

Nous exigeons que la France s’engage activement dans ce sens.

Nous rendons hommage à l’ensemble des populations civiles, palestiniennes et israéliennes, victimes de crimes de guerre. Chaque vie compte.

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, de l’arrêt de la colonisation et de la fin de l’occupation israélienne, dans le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.

Cessez-le feu immédiat et définitif !
Libération de l’ensemble des otages, Israéliens et Palestiniens et des
prisonniers politiques !
Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population !
Levée immédiate du blocus !
Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
Les libertés d’expression et de manifestation, libertés démocratiques
fondamentales, doivent être respectées.

RDV SAMEDI 2 DECEMBRE et SAMEDI 9 DECEMBRE à 11H
devant la préfecture à Pau et Place de la Liberté à Bayonne

Organisations signataires : AFPS Pau, ATTAC Pau, LDH 64, Mouvement de la PAIX 64, MRAP 64, CGT 64, FSU 64, SOLIDAIRES Béarn, SOLIDAIRES Pays Basque, EELV Béarn, EELV Pays Basque, ENSEMBLE ! Béarn, GDS 64, Génération S Béarn, Génération S Pays Basque, GRS 64, Jeunes Insoumis Pau, LFI 64, Mouvement Jeunes Communistes 64, NPA Béarn 64, NPA Pays Basque, PCF 64, PCOF 64, POI 64

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Rassemblements et manifestations pacifiques et citoyennes : Pour un cessez le feu immédiat

23 novembre 2023

Pour une solution négociée sur la base des résolutions de l’ONU
Pour une Paix juste et durable au Proche-Orient

Halte au massacre à Gaza ! La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat

L’armée israélienne soumet la Bande de Gaza à des bombardements d’une violence inouïe et à un blocus total qui prive la population d’eau, de nourriture, de médicaments. Les hôpitaux, lorsqu’ils fonctionnent, opèrent aujourd’hui sans anesthésiques.

En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons ainsi qu’à un bouclage du territoire.

Nous demandons un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée immédiate du blocus. Nous exigeons que la France s’engage activement dans ce sens.

Nous rendons hommage à l’ensemble des populations civiles, palestiniennes et israéliennes, victimes de crimes de guerre. Chaque vie compte.

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, de l’arrêt de la colonisation et de la fin de l’occupation israélienne, dans le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.

– Cessez-le feu immédiat !

– Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population !

– Levée immédiate du blocus !

– Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Les libertés d’expression et de manifestation, libertés démocratiques fondamentales, doivent être respectées.

Nous appelons à nous rassembler sur les bases de cet appel et à organiser, en solidarité avec le peuple palestinien, des marches contre la guerre à Bayonne et à Pau.

C’est pourquoi les organisations soussignées appellent à se réunir :

Samedi 18 novembre à 11H devant la préfecture à Pau et Place de la Liberté à Bayonne Samedi 25 novembre à 11H devant la préfecture à Pau et Place de la Liberté à Bayonne

Premières organisations signataires : AFPS Groupe de Pau, CGT 64, Ensemble ! 64 Béarn, EELV Béarn, EELV Pays Basque, FSU 64, GDS 64, GES 64, Génération.S Béarn, Génération.S Pays Basque, GRS 64, Jeunes Insoumis Pau, LDH, LFI 64, Libre Pensée 64, Mouvement Jeunes Communistes 64, Mouvement de la Paix 64, MRAP, NPA Béarn 64, PCF 64, PCOF 64, POI 64.

 Pau-Banlieue-Nay

APPEL DU CONGRES UD CGT 64 : STOP A LA REPRESSION SYNDICALE

14 novembre 2023

Organisées par les gouvernements successifs à la solde du pouvoir néolibéral, les convocations, interpellations et gardes à vue et les procédures disciplinaires se multiplient partout dans le pays à l’encontre de la CGT et de ses militants et militantes.

Les syndicats CGT du département 64 réunis en Congrès les 9 et 10 novembre 2023 à Anglet condamnent la criminalisation de l’action syndicale qui n’atteindra pas nos convictions et notre détermination à agir.

Devant ces tentatives d’intimidation ou de répression inacceptables, nous réaffirmons notre unité et notre détermination à lutter pour nos droits fondamentaux.

Le Congrès appelle donc à soutenir notre camarade, Dimitri Desurmon, secrétaire de l’Union locale de Pau, convoqué suite à la manifestation du « Grand Prix de la Colère ».

En défendant l’un des nôtres, nous défendons l’ensemble de la classe des travailleurs et travailleuses.