#Retraites

 Bayonne Hendaye Mauléon Mourenx-Lacq-Orthez Oloron Pau-Banlieue-Nay

Salaires, retraites, services publics, industrie : le 1er octobre, on se mobilise pour gagner des avancées

21 septembre 2024

Mépris de démocratie ! La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre tourne le dos au vote des Françaises et des Français : non seulement Emmanuel Macron ne tient pas compte du front qui a empêché l’extrême droite d’arriver au pouvoir, mais les reculs sociaux, rejetés dans les urnes, vont se poursuivre et risquent même de s’aggraver avec le soutien du RN.

La colère est forte

Alors que les services publics, à commencer par l’hôpital et l’école, sont gravement en danger, on nous promet une nouvelle et violente politique de baisse des dépenses publiques.

Les politiques concernées, telles que le travail, la santé, l’éducation, la recherche, l’environnement, devraient pourtant être des priorités absolues. Face au déficit, il faut au contraire augmenter les recettes ! Or cette solution est systématiquement rejetée, avec un refus dogmatique de mettre sur la table l’imposition des plus riches et la taxation des dividendes qui explosent.

L’austérité c’est toujours pour les mêmes !

Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser !

Double utilité de se mobiliser le 1er octobre

MANIFESTER pour gagner le vote par les député·es de mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les prix. La fragilité politique du gouvernement est un point d’appui pour gagner des avancées concrètes !

FAIRE GRÈVE pour gagner des augmentations de salaire et l’ouverture de négociations dans chaque entreprise. Pas question que nos salaires ne suivent pas les prix alors que les dividendes explosent !

→ Trouvez une mobilisation près de chez vous

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraité-e-s : Avec ou sans tracteur, toutes et tous dans la rue le 26 mars !

19 mars 2024

Les faits contredisent les promesses

« Dans les cinq ans qui viennent, je ne touche pas à la retraite de celles et de ceux qui sont aujourd’hui des retraités. Leur retraite sera préservée, il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel  » : ça, c’était la promesse du candidat Emmanuel Macron en 2017.

La réalité, les faits, ce sont une inflation de 17 % depuis début 2017 (en rouge sur le graphique) et des décisions politiques de gel des pensions ou de revalorisation inférieure à l’inflation qui ont limité l’augmentation des pensions à 7,9 % depuis le début de 2017 (en bleu sur le graphique).

Toutes les personnes en retraite ont perdu au moins 9,1 % de pouvoir d’achat, plus le cumul des pertes de chacun des 84 mois qui s’élève à près de 3 mois de pension !

C’est pire pour celles et ceux qui ont subi l’augmentation de 25 % de la CSG en 2018 : perte de 11 % et de 4 mois de pension !

La revalorisation des pensions de 5,3 % au 1er janvier 2024 n’est pas un cadeau, il s’agit de la stricte application de l’article L.161-25 du Code de la Sécurité sociale qui revalorise chaque année la pension de base en fonction de l’inflation. Nos mobilisations du 24 octobre ont imposé le respect de la loi !

Le 26 mars prolonge le 24 octobre, sa réussite imposera la prise en compte des revendications des retraité·es.

Pour les personnes en retraite, l’augmentation des prix subie est supérieure à l’inflation « officielle ».

C’est ce que révèle l’enquête « Budget de famille » de l’Insee : les dépenses incompressibles augmentent davantage pour les seniors :

– L’alimentation, qui augmente bien plus que l’inflation, représente plus de 20 % des dépenses des plus de 74 ans contre seulement 11 % chez les moins de 35 ans. En un an, l’alimentation a augmenté de 7,6 % pour les séniors.

– L’énergie du logement, qui augmente énormément, pèse 5,2 % dans la consommation des ménages et 6,2 % pour les plus de 74 ans, qui sont plus souvent « à la maison », qui ont des appartements plus grands, qui utilisent davantage gaz et fioul dont les prix ont bien plus augmenté que ceux de l’électricité.

Pour les personnes en retraite, la santé coûte de plus en plus cher, trop cher

Les gouvernements ont la Sécurité sociale dans le collimateur. Ils ne supportent pas que tout le monde ait droit aux mêmes soins. L’idéologie libérale préfère la complémentaire qui rembourse une dépense de santé en fonction du montant de la cotisation.

Ces gouvernements :

assèchent les ressources de la Sécurité sociale, notamment par une politique d’exonérations, par le transfert de le dette Covid, …

réduisent le rôle de la Sécu par les franchises médicales, les dépassements d’honoraires, … et par le doublement du montant des franchises et participations forfaitaires qui constitue une perte de pouvoir d’achat de 800 millions d’euros,

transfèrent les compétences de la Sécu aux complémentaires santé, onéreuses et inégalitaires, par exemple le 100 % santé pour les yeux, les oreilles et les dents, ce qui augmente le tarif des complémentaires santé, de 40 % depuis 2018, de

+7,1 % en 2023 et de +20 % pour les séniors en 2024.

Maintenant et de plus en plus, pour être bien soigné, il faut pouvoir se payer une bonne complémentaire.

C’est scandaleux, d’autant plus que les personnes âgées, qui dépensent plus pour leur santé, doivent cotiser plus. Beaucoup trop de retraité·es doivent renoncer à une complémentaire et, de fait, à l’accès aux soins.

  • Nous revendiquons le 100 % Sécu pour les soins et des services publics de proximité !Vivre en Ehpad est parfois nécessaire, malgré les scandales révélés dans le livre « Les fossoyeurs », le manque de places, la maltraitance due au manque de personnels bien formés. Mais l’Ehpad coûte plus cher que la pension, pour la quasi-totalité des résident·es !Les gouvernements méprisent les retraité·es en promettant et en repoussant toujours une loi « grand âge ». Maintenant, la nouvelle ministre des Solidarités Catherine Vautrin, déclare le 24 janvier 2024 « Tout ne passe pas par la loi  » et le 1er ministre Gabriel Attal n’en a pas parlé !
    • Nous revendiquons un grand service public de l’autonomie avec zéro reste à charge !Tout cela engendre une augmentation de la pauvreté des retraité·es les plus démunis. Selon  la  DREES,  pendant  10  ans,« seulement » 560 000 ont touché le minimum vieillesse, leur nombre augmente depuis 2017, année d’arrivée du président E. Macron, il atteint 700 000 après une augmentation de 67 000 en 2022 !

      Et, en même temps, en France selon Oxfam :

      • En dix ans, le nombre de milliardaires a été multiplié par trois, leur fortune a été multipliée par quatre.
      • Les quatre milliardaires français les plus riches et leurs familles ont vu leur fortune augmenter de 87 % depuis 2020. Dans le même temps, la richesse cumulée de 90 % de la population a baissé.
      • Sur cette même période, les 42 milliardaires français (dont 6 femmes) ont gagné 230 milliards d’euros, autant que pour faire un chèque de 3 400 euros pour chaque Français.
      • Les 1 % les plus riches détiennent 36 % du patrimoine financier total en France alors que plus de 80 % des Français ne déclarent posséder ni assurance-vie, ni actions directement

Le 26 mars, frappons un grand coup !

A pied, avec une canne, un déambulateur ou un tracteur,

imposons-nous dans la rue !

Manifestation à 10 h 30

Place Clémenceau – Pau

Mairie de Bayonne

Une délégation rencontre le député Mr BRU, le 25 Mars à 10h45.
Venez nous accompagner. Rendez-vous à sa permanence Quartier Kleber, 3 bd des cascais à Biarritz

Tract ⚑ Mobilisation européenne ~ 13 octobre 2023

30 août 2023

Mobilisation européenne : mobilisé·es pour le progrès social !

À l’initiative de la Confédération européenne des syndicats (CES) l’ensemble des travailleurs et des travailleuses d’Europe sont appelé·es à se mobiliser le 13 octobre 2023.

À la rentrée 2023 seront discutés au Parlement les budgets des services publics et de la Sécurité sociale. Ces deux projets de loi sont soumis aux règles européennes d’austérité qui sont systémati­quement appliquées en défaveur des travailleurs·ses et des citoyen·nes. Le projet de budget 2023 du gouvernement l’écrivait d’ailleurs noir sur blanc : c’est pour respecter les engagements budgétaires européens qu’il fallait faire des économies sur les retraites, et ce afin de justifier des baisses d’impôts sur les grandes entreprises.

Trop d’impôts sont versés aux grandes entreprises !

Cela ne peut plus durer. En 2022 ce sont déjà 200 milliards d’euros de nos impôts qui ont été versés aux entreprises sans contrôle ni contrepartie. Dans le même temps, nos salaires reculent sous l’effet de l’inflation, et nos services publics et nos prestations sociales régressent faute de financement suffisant.

Aujourd’hui la donne a changé. Dans la première moitié de l’année 2023 le Président de la République a fait face à la plus puissante mobilisation depuis trente ans. Sa majorité relative à l’Assemblée nationale ne tient désormais que par l’utilisation des outils antidémocratiques de la Constitution.

Cette mobilisation européenne est aussi une question de démocratie !

Le budget de l’Union européenne sera également discuté au Parlement européen à la rentrée 2023. Ce texte doit répondre aux aspirations des travailleurs·ses d’Europe : la protection des plus fragiles, des hausses de salaires, et des impôts sur les bénéfices excédentaires réalisés par les grandes entreprises dans tous les pays de l’UE et des mesures de lutte contre l’enrichissement. Ces débats budgétaires ne peuvent pas avoir lieu sans que la parole des travailleurs·ses soit entendue !

 

À nous de mettre la pression sur le patronat, les gouvernements et les parlementaires français·es… et européen·nes !

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraites, le 6 juin on ne lâchera rien : Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social

3 mai 2023

2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française. Parmi eux, étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI. Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.

Malgré cela, l’exécutif a enchaîné les passages en force : refus de recevoir les syndicats, utilisation du 49-3, promulgation immédiate malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel… La décision du Président de la République de maintenir sa réforme malgré l’opposition quasi unanime de la population crée une défiance profonde. L’intersyndicale dénonce, une nouvelle fois, solennellement, ces décisions autoritaires qui ajoutent à la crise sociale une crise démocratique. L’intersyndicale a toujours refusé de céder à ces provocations et s’est attachée à maintenir une mobilisation pacifique, festive et populaire malgré des incidents parfois graves que nous déplorons.

Dans l’attente de la décision sur le RIP, l’intersyndicale se félicite de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites qui sera à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi permettra pour la première fois à la représentation nationale de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites.

Nous appelons unitairement nos organisations à aller rencontrer les députés partout pour les appeler à voter cette proposition de loi.

Dans ce cadre, l’intersyndicale appelle à multiplier les initiatives avec notamment une nouvelle journée d’action commune, de grèves et de manifestations le 6 juin prochain permettant à l’ensemble des salariés de se faire entendre des parlementaires.

Depuis 6 mois, les organisations syndicales de salariés font de nombreuses propositions, notamment en matière de financement, pour renforcer notre système de retraite par répartition et le rendre plus juste.

Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’un cycle de concertations sans que l’objet ni le cadre ne soient précisément fixés. Les organisations syndicales de salarié.e.s rappelleront leur refus de la réforme des retraites.

Elles travailleront à des propositions intersyndicales communes mettant à contribution les employeurs, pour que les préoccupations des salarié.e.s soient enfin prises en compte, en matière de salaires, de conditions de travail, de santé au travail, de démocratie sociale, d’égalité F/H et d’environnement notamment. La défiance est profonde et le dialogue ne pourra être rétabli que si le gouvernement prouve sa volonté de prendre enfin en compte les propositions des organisations syndicales.

 Pau-Banlieue-Nay

Réforme des retraites : “La colère demeure donc le mouvement va continuer” dit Anne Séguier de la CGT 64

27 avril 2023

A quelques jours du 1er mai, Anne Séguier de l’union départementale CGT 64 a tenu à rappeler que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuivait. “L’idée, c’est que ça dure jusqu’à ce qu’on obtienne ce qu’on souhaite,” précise-t-elle, en l’occurrence le retrait du texte.

Le bras de fer se poursuit entre l’exécutif et l’intersyndicale opposée à la réforme des retraites. Emmanuel Macron et le gouvernement font tout pour passer à autre chose en lançant de nouveaux chantiers, d’autres thèmes. De son côté, la CGT fait tout pour remettre les retraites justement dans le débat. Anne Séguier, de l’union départementale CGT 64, ne compte pas s’arrêter là, même si la loi a été promulguée. “Mais une loi peut toujours être abrogée. Rien n’est jamais définitif et il y a quand même une opposition très forte de la majorité de la population qui perdure. La colère demeure donc le mouvement va continuer.”

Pourtant, dans la rue, de moins en moins de gens se mobilisent, quand on regarde les chiffres à Pau. Plus de 20.000 manifestants au début de la mobilisation, puis 10.000 puis 5.000 mi avril. “C’est normal qu’il y ait de la lassitude, estime Anne Séguier. D’abord, c’est un gros engagement sur une durée très longue. Quatre mois quand même de mobilisation, c’est extraordinaire. C’est extraordinaire aussi que le gouvernement n’en tienne pas compte.

Pour Anne Séguier, “tout ça n’empêche pas la colère de demeurer. On peut dire qu’il y a une baisse, mais en réalité, quatre mois de mobilisation, vous ne pouvez pas être à 20.000 tous les jours, c’est impossible. Vous avez quand même des actions quasiment tous les jours en France. Partout, dès qu’un ministre se déplace, avec les casseroles.

 Pau-Banlieue-Nay

Toujours nombreuses et nombreux, déterminé.e.s à gagner le retrait le 13 avril

7 avril 2023

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.

Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.

L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme.

Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel.

Paris, le 6 avril 2023

 Bayonne Hendaye Mauléon Mourenx-Lacq-Orthez Oloron Pau-Banlieue-Nay

L’intersyndicale déterminée donne rendez-vous le 6 avril

30 mars 2023

À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une fois été très présente dans les mobilisations.

Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.

En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette reforme injuste, injustifiée et brutale.

Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés.

Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande responsabilité. Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre la sienne.

L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.

Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.

JEUDI 6 Avril 10h30

PAU –> Verdun

BAYONNE –> Ste Ursule

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraites : Manifestation 28 Mars 2023

27 mars 2023

A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse, la 9ème journée de mobilisation contre la réforme de retraites a encore réuni plus de 3 millions de manifestants en France, dont près de 50 000 dans les Pyrénées-Atlantiques, ce qui en fait l’une des plus importantes depuis le début du mouvement social. La jeunesse s’est aussi largement mobilisée.

L’intersyndicale réaffirme que contrairement aux propos du président de la République, de nombreuses alternatives aux mesures d’âge ont été formulées. Aucune n’a été sérieusement étudiée. La responsabilité de la situation explosive n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien au gouvernement.

A l’issue d’un parcours parlementaire chaotique, au cours duquel le gouvernement a utilisé tous les outils constitutionnels à sa disposition permettant de limiter l’exercice démocratique, le texte de loi est à présent soumis au Conseil Constitutionnel. Dans ce cadre, l’intersyndicale lui adressera prochainement des contributions explicitant les raisons pour lesquelles cette loi doit être entièrement censurée.

Le puissant rejet social de ce projet est légitime et son expression doit se poursuivre, malgré l’usage disproportionné de la force vis-à-vis des organisations syndicales et des manifestant.es pacifiques.

Revendiquant le retrait de la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.

 

MARDI 28 Mars 10h30

Pau : Verdun           Bayonne : Ste Ursule

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Jeudi23Mars : Grève et Manifestation

17 mars 2023

Le mouvement social exemplaire a fait hier la démonstration que le président de la République et son gouvernement sont en échec. Au lieu de retirer leur projet, ils décident de passer en force en ayant recours au 49-3 devant l’Assemblée Nationale. L’intersyndicale mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie.

Forte du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines, l’intersyndicale départementale continue à exiger le retrait de cette réforme en toute indépendance dans des actions calmes et déterminées. Elle décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de proximité et à des actions ce week-end et jusqu’à la nouvelle grande journée de grèves et manifestations, jeudi 23 mars prochain.

Jeudi 23 Mars 10h30

Place de Verdun PAU / Place ste Ursule BAYONNE

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

16 mars : Face à la surdité du gouvernement, notre détermination reste intacte !

15 mars 2023

Usant de tous les artifices et outils législatifs à sa disposition, le gouvernement s’entête à maintenir son projet de contre-réforme des retraites, pourtant rejeté par plus de 9 salarié.es sur 10 et par une large majorité de Françaises et de Français. Tout le monde a compris les supercheries et mensonges cachés dans sa communication, obligeant le gouvernement à abandonner la pédagogie pour la contrainte.

Contrainte aux millions de salarié.es qui vont devoir travailler deux ans de plus avant de pouvoir partir en retraite. Contrainte aux Femmes, grandes perdantes de ce projet alors qu’elles subissent déjà les carrières hachées et les bas salaires. Contrainte aux jeunes qui vont subir les conséquences du chômage provoqué par le maintien dans la vie active des plus âgé.es. Contrainte aux salarié.es les plus âgé.es, maintenu.es de force dans la vie active alors qu’un nouveau retraité sur deux n’est déjà pas en emploi l’année précédant son départ. Contrainte aux parlementaires qu’il force à approuver sans débattre, dans un temps limité, son projet néfaste caché dans un PLFSS. Contrainte à l’intersyndicale, toujours solidement unie, qu’il refuse encore et toujours de recevoir malgré les demandes répétées.

Le Sénat ayant adopté le projet samedi soir, le texte étudié en commission mixte paritaire par 14 députés et sénateurs doit revenir au Sénat et à l’Assemblée Nationale. S’il ne fait aucun doute quant au vote du Sénat, le gouvernement n’est pas assuré d’avoir une majorité de député.es pour voter son projet néfaste et brandit la menace d’un nouveau 49.3, bravant à nouveau la démocratie des institutions républicaines.

Face à la surdité du gouvernement, face à sa menace pour la démocratie et l’unité de notre pays, l’intersyndicale départementale appelle tou.tes les salarié.es à se mettre en grève jeudi 16 mars et se rassembler à 11H00, devant la préfecture à Pau et la sous-préfecture à Bayonne