#manifestation

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Réforme des retraites : 11 et 15 mars en grève

10 mars 2023

Le gouvernement doit se garder de tout passage en force et retirer dès maintenant son projet ! Semaine après semaine, le rejet massif du projet de « réforme » des retraites se renforce parmi la population et s’exprime par des manifestations de plus en plus massives à travers toute la France.

Fortes du soutien de 3/4 des françaises et des français et de 94 % des actifs qui refusent le recul de l’âge légal de départ à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisations, nos organisations syndicales sont parvenues, le 7 mars, à mettre à l’arrêt des milliers d’écoles et de lieux d’études, des entreprises privées, des administrations… en mobilisant, par la grève et/ou la manifestation, plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses, de jeunes et de retraité·es.

Face à un mouvement social d’une ampleur inédite au XXIème siècle, le gouvernement fait le choix de la surdité et semble tenté par un passage en force. Il s’agit là d’une décision extrêmement périlleuse contre laquelle nos organisations le mettent en garde. Imposer un projet aussi injuste à des millions de travailleuses et de travailleurs de manière autoritaire serait une décision lourde de conséquences pour l’avenir même de notre démocratie.

Alors que le projet de loi poursuit son parcours législatif à marche forcée, l’intersyndicale nationale appelle dès à présent à de nouvelles mobilisations interprofessionnelles massives :

  • Le samedi 11 mars prochain, pour permettre au plus grand nombre de se joindre aux cortèges sans perdre de journée de salaire, nos organisations appellent travailleuses et travailleurs, privé·es d’emploi, retraité·es et étudiant·es à manifester et, le cas échéant, à se mettre en grève.
  • Le mercredi 15 mars, jour de réunion de la commission mixte paritaire Sénat/Parlement au cours de laquelle pourrait être élaborée la version définitive du texte, soyons à nouveau en grève et en manifestation pour dire notre refus du coup de force démocratique qui est en train de s’opérer.
 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraites-Manifestation 8 Mars : Une réforme particulièrement injuste pour les Femmes

7 mars 2023

Les discriminations et inégalités professionnelles subies par les femmes durant toute leur carrière ne sont pas seulement reproduites au moment de la retraite mais fortement amplifiées

L’index Egalité professionnelle n’a d’ailleurs rien résolu pour les inégalités salariales dans le privé et ne résoudrait rien dans le secteur public. Les femmes perçoivent des pensions de droit direct inférieures de 40 % à celles des hommes, elles sont deux fois plus nombreuses à travailler jusqu’à 67 ans (fin de la décote), et 40 % d’entre elles partent en retraite avec une pension incomplète.

Reporter l’âge de départ à la retraite à 64 ans, tout comme accélérer l’allongement de la durée de cotisation ne fera qu’aggraver la situation économique des femmes, comme le relève l’étude d’impact de la réforme.

Malgré les nombreuses lois, les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 25 % en moyenne à ceux des hommes en 2023. Ceci en raison de temps partiels subis, de la ségrégation professionnelle, du plafond de verre, des interruptions de carrière et de politiques indemnitaires inégalitaires et au détriment de réelles politiques d’augmentation des salaires.

Ce ne sont pas les mesurettes d’amortissement (carrière longues, minimum retraite, Index seniors) qui compenseront ces régressions importantes pour l’ensemble des femmes. Par ailleurs, atteindre l’égalité salariale, et favoriser le taux d’emploi des femmes sont des solutions pour renforcer l’équilibre financier du système par répartition. Ces pistes sont également écartées par le gouvernement.

L’intersyndicale départementale appelle les travailleuses et travailleurs à se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour dénoncer partout l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes en se déclarant grévistes et en rejoignant les manifestations à Pau et à Bayonne.

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Retraites : Le 7 Mars, TOUT S’ARRETE !

24 février 2023

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, SOLIDAIRES et FSU des Pyrénées-Atlantiques saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette « réforme » des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.

90 % d es salarié.e s rejettent cett e réforme !

Dans les Pyrénées-Atlantiques, les 19 et 31 janvier et les 7, 11 et 16 février, ce sont des dizaines de milliers de citoyens qui sont venus exiger, tant à Pau qu’à Bayonne, le retrait de cette contre-réforme.

Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa « réforme », l’écrasante majorité de la population comme 90 % des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.

En opposition à ce projet de « réforme » des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.

En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.

Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.

C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, SOLIDAIRES et FSU des Pyrénées-Atlantiques continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Elles viennent d’interpeler localement les parlementaires sur la base d’un courrier commun, pour qu’ils votent contre cette réforme.

Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…

Pau “Verdun” / Bayonne “Ste Ursule” : Mardi 7 Mars 10h30

 Bayonne Hendaye Mourenx-Lacq-Orthez Oloron Pau-Banlieue-Nay

Jeudi 16 février : L’intersyndicale appelle à durcir le mouvement

14 février 2023

L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement

Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.

Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.

Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.

Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier. Ainsi, elles appellent à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février. A cette occasion, les secrétaires généraux ou présidents des organisations syndicales manifesteront à ALBI pour appuyer l’ancrage fort de ce mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes.

Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme doivent entendre comme le gouvernement, le mécontentement de la population, et rejeter massivement ce texte. Il en va de leur responsabilité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents écriront à chaque parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de la population. Parallèlement, nous appellerons nos structures locales à interpeler député-es et sénateurs-trices dans leurs circonscriptions.

Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.

L’intersyndicale se réunira le 16 février au soir. D’ici là, elle appelle le gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste et brutal.

RETRAIT DE CETTE RÉFORME DES RETRAITES INJUSTE ! TOUS ET TOUTES EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION LE 16 FEVRIER 2023.

10H30 PLACE SAINTE-URSULE À BAYONNE
10H30 PLACE VERDUN À PAU

 Bayonne Hendaye Mauléon Mourenx-Lacq-Orthez Oloron Pau-Banlieue-Nay

Réforme des retraites : GRÈVE ET EN MANIFESTATION CE SAMEDI 11 FÉVRIER 2023

8 février 2023

Le gouvernement et les parlementaires ne peuvent pas
rester sourds à cette puissante mobilisation

Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination de la population à refuser le projet de « réforme » des retraites présenté par le gouvernement.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, il y avait 12 000 manifestants à Bayonne et 11 000 à Pau.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleuses et travailleurs, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le Gouvernement, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.

La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations et 60 % des Français déclarent même qu’ils comprendraient que les grévistes bloquent le pays car il s’agit, pour eux, du seul moyen pour que le gouvernement retire sa réforme.

De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et la brutalité de cette réforme.

Une démocratie qui fonctionne se doit d’être à l’écoute de la position largement majoritaire de la population qui s’oppose à cette réforme. Face à un gouvernement toujours sourd, alors que l’examen du projet de loi a débuté ce lundi 6 février à l’Assemblée nationale, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités en le rejetant.

L’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, SOLIDAIRES et FSU des Pyrénées-Atlantiques appelle toute la population du département à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire non à cette « réforme ». D’ici là, elle invite à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

L’exécutif portera l’entière responsabilité des suites de ce mouvement inédit par son ampleur et désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire.

L’intersyndicale annoncera le samedi 11 février les suites de cette mobilisation.

RETRAIT DE CE PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES INJUSTE !

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION

CE SAMEDI 11 FÉVRIER 2023.

10H30 PLACE SAINTE-URSULE À BAYONNE
10H30 PLACE VERDUN À PAU

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

7 Février 2023 : Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme.

3 février 2023

Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme.

A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.

Plus de 2,5 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. 17 000 manifestants était réunis à Bayonne et 19 000 à Pau. Cette mobilisation historique fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé 14 000 manifestants à Bayonne et 14 000 à Pau. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée ce 31 janvier pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.

La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.

Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.

Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au- boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.

Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION

LE MARDI 7 FÉVRIER 2023 !

10H30 PLACE SAINTE-URSULE À BAYONNE
10H30 PLACE VERDUN À PAU

Appel INTERSYNDICAL-Mardi 31 janvier 2023 : Une puissante mobilisation qui oblige au retrait

25 janvier 2023

Une puissante mobilisation qui oblige au retrait

Le 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, et de jeunes se sont mobilisé-es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.

Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population. Elle ne s’y trompe pas, puisque même avant d’être dans la rue plus de 600 000 personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale. https://chng.it/SdXStGZW66

Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message est très clair : le gouverne- ment doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D’autres solutions existent, elles ont malheureusement été balayées d’un revers de main.

L’ensemble des organisations syndicales réaffirme son opposition à la réforme et sa détermination à avoir un système de retraite juste, financé aussi par un autre partage des richesses.

Afin de renforcer et d’inscrire dans la durée cette première mobilisation massive, les organisations syndicales appellent dès à présent à une journée de grève et de manifestation inter professionnelle.

L’intersyndicale invite la population à signer massivement la pétition, et appelle à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au conseil des ministres.

Elles appellent les salarié-e-s et les jeunes à préparer des assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.

Et alors que le gouvernement appelle les organisations syndicales à être responsables et à ne pas bloquer le pays, nous réaffirmons qu’il est et sera le seul responsable de cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent cette réforme injuste et brutale.

Nous sommes unis et déterminés à faire retirer ce projet de réforme des retraites

RETRAIT DE CETTE RÉFORME DES RETRAITES INJUSTE ! TOUS ET TOUTES EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION LE 31 JANVIER 2023.

10H00 PLACE SAINTE-URSULE À BAYONNE
10H00 PLACE VERDUN À PAU

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

Santé Action Sociale : actions du 31 Mai et 1er Juin

30 mai 2022

Dans un contexte d’appauvrissement général des populations et de notre secteur d’activité qui représente plus de 3000 salariés sur le département des Pyrénées Atlantiques, les syndicats CGT de l’Action Sociale et l’USD 64 appellent toutes les associations et établissements du département à se mobiliser et à manifester :

Le 31 Mai 2022 – Manifestation
à 10H30 devant la Préfecture Place Clemenceau à PAU
à 12H devant le Parvis du Conseil Départemental à
Bayonne


Le 1er Juin – Débrayage
dans toutes les associations et établissements du département.

 Oloron

La mobilisation dans le groupe Safran ne faiblit pas…Mobilisation du mercredi 6 Avril

5 avril 2022

La mobilisation dans le groupe Safran ne faiblit pas. Retour sur la journée d’action des salarié-e-s de Bidos en grève le jeudi 31 MARS 2022

Pour la CGT Messier, la journée d’action ouvre des perspectives à l’expression et à une réelle prise en compte du mécontentement social à Bidos.

Le nombre de salarié-e-s mobilisé-e-s ne faiblit pas, bien au contraire. Les différents appels ont permis de confirmer l’urgence sociale et la légitimité des revendications du personnel en grève.

Temps de travail : L’accord qui devait augmenter notre productivité a finalement produit l’effet inverse, démotivant notablement les salarié-e-s. Tout le personnel et tous les horaires pratiqués à Bidos ont été asservis, soit disant, pour toujours plus de compétitivité. Conséquence : Pour les équipiers d’après-midi, la pause casse-croute, et pour les gens en normale, l’heure du vendredi après-midi qui les oblige à rallonger leur journée. L’écrêtage des compteurs CH/HS, avec la réduction du nombre de jours CH pouvant être posé dans l’année qui conduit les salarié-e-s à quitter l’entreprise plus tôt pour ne pas perdre des heures. Des horaires de travail incompatibles avec les heures SNCF…Tout cela produit au contraire un effet contre-productif.

Emploi : Avec le formatage à 700ETP pour les deux prochaines années inscrit dans l’accord compétitivité, nous constatons un risque industriel majeur (pertes de compétences, de capacité, …) pour l’avenir de notre site de production. Entre début 2019 et fin 2022, c’est 100 emplois (ETP) que nous aurons perdu sur le site de Bidos. Seul le site de Bidos dans tous SLS (France comme Monde) voit ses effectifs diminuer en 2022.

Une pétition est en préparation pour exiger de notre direction qu’elle préserve nos savoir-faire, nos compétences, en proposant pour chaque apprenti finissant son cursus de formation sur les deux prochaines années, un emploi CDI sur notre site.

Il est urgent de réagir en renforçant nos effectifs afin de pérenniser notre site, afin de ne pas louper la reprise de l’activité sur notre site de Bidos.

Salaires   : La CGT Groupe Safran poursuit son action dans la mobilisation pour une réouverture des NOE 2022. Avec une augmentation du smic en 2021 de 3 % et en 2022 de 2,4 % mini, il est grand temps de dire stop à la baisse de nos salaires. A cela s’ajoute l’inflation et la flambée des prix de l’énergie. La CGT Messier Bidos s’inscrit pleinement dans le mouvement proposé par la CGT groupe Safran pour faire bouger les lignes de la politique salariale 2022. Principalement sur le Budget AG/AI (valeur plancher à 150€), mais aussi pour que SLS prenne ses responsabilités en répondant à la situation urgente : Revalorisation de la prime énergie, ajustement des frais kilométriques, ajustement des indemnités de transport…

Travaux « Pénibles » : Nous demandons de stopper le marchandage du nombre de jours de compensations sur le dos des salarié-e-s exposé-e-s à des critères de pénibilité. Agissons ensemble pour la protection de la santé au travail, pour de réelles actions d’amélioration des conditions de travail. Analysons les probables expositions aux nanoparticules, reconnaissons les fonctions supports exposées à des critères de pénibilité. Analysons notamment les conditions de travail des monteurs de Bidos sans oublier celles des personnels des secteurs en fabrication.

Sur tous ces sujets, la CGT appelle à se retrouver ensemble, mercredi 6 Avril, dans l’unité la plus large pour une autre répartition des richesses.

Modalités de grève du mercredi 6 Avril

Equipe de matin
10 H 00 à 10 H 30 Et 12H30 à 13 H 00

Equipe d’après-midi

13H00 à 13H30 Et 14H00 à 14h30

Journée
10H00 à 10H30 Et 12H45 à 13H15

Pour les équipes de nuit : 1h00 de grève en fin de poste.

Rassemblement

Dans la cour, pour les créneaux 10H00 à 10H30 et 14h00 à 14H30.
Devant les portes l’usine au poste de garde du bas, de 12H30 à 13h30

L’ensemble des OS de Bidos doivent porter les revendications des salarié-e-s de BIDOS. Ouvriers, Techniciens, Cadres doivent s’unir pour obtenir des avancées

significatives.

 Bayonne Pau-Banlieue-Nay

17 Mars : L’augmentation des salaires et des pensions – Une priorité pour toutes et tous !

8 mars 2022

L’augmentation des salaires et des pensions :
Une priorité pour toutes et tous !
Les salarié-es du secteur public comme du privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une
même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les
allocations et les bourses étudiantes.
Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise,
leur service, leur branche professionnelle. Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de
celles et ceux de l’éducation nationale, des soignant-es, des travailleurs sociaux…
De nombreux débrayages, lors des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires), dans les secteurs
notamment industriels ont permis également des avancées à l’échelle des entreprises.
La question sociale et salariale s’ancre dans le quotidien des salarié-es dans les entreprises, les services.
La jeunesse est, elle aussi, confrontée à une grande précarité dans la vie comme dans le travail.
En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8 % sur un an.
Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie (carburants, électricité,
gaz : + 18,6 %). Il y a également une augmentation importante des prix des produits alimentaires de
première nécessité.
L’évolution des revenus par rapport à l’inflation est déterminante. C’est un levier essentiel pour
maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du
travail. Beaucoup de salariés réalisent que leurs entreprises ont à la fois fait des profits et reçu des aides
publiques alors qu’eux ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.
Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements
dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires.
Ainsi, il est urgent d’agir sur le SMIC et le point d’indice. Il est indispensable que les minimas de
branche dans le privé et les grilles de salaires dans la Fonction Publique soient automatiquement
relevés au niveau du SMIC. Il est aussi important d’augmenter les bourses pour les étudiants et les
pensions pour les retraités.
L’augmentation des salaires et l’emploi c’est bon pour :
 le pouvoir d’achat des ménages
 les cotisations sociales qui permettent de renforcer notre système social
Les organisations syndicales CGT 64, Solidaires 64 et la FSU appellent à être en
grève et en manifestation le jeudi 17 mars :
– 10h30, Place de Verdun à Pau
– 10h30, Place Ste Ursule à Bayonne